Comment le cultiver ? Quand récolter le romarin ? Comment le conserver ?

Le romarin se caractérise par son feuillage vert et ses branches ramifiées. Originaire du bassin méditerranéen, cette plante est très facile à cultiver et pas prétentieuse du tout. Elle possède des aiguilles, vertes sur le dessus et blanchâtres en dessous. Le romarin pousse dans la garrigue et les terrains calcaires. Il résiste aussi bien à la chaleur qu’au froid si le sol est bien drainé et demande un très léger entretien avec peu d’arrosage. Le romarin commence généralement sa période de floraison dès février jusqu’en avril ou mai, selon les régions et les variétés. Voyons comment le cultiver, quand le récolter et, enfin, les solutions pour le conserver.

Comment le cultiver ?

Pour le cultiver, remplissez d’abord des caissettes de semis d’un mélange de terreau et de sable fin. Puis, mélangez les minuscules graines à du sable fin. Ensuite, semez de fines pincées de ce mélange dans les caissettes, en les espaçant de 4-5 cm. Arrosez légèrement à l’aide d’un pulvérisateur en veillant à ce que la terre reste à peine humide. Enfin, disposez les caissettes en pleine lumière, sans les couvrir. Lorsque les plants atteignent 2 à 3 cm, éliminez les plus faibles et conservez-en seulement quelques-uns, tous les 5 cm pour éviter le pourrissement. Transférez-les dans des gobelets individuels à la fin de l’été puis, prenez-en soin jusqu’au printemps suivant pour les planter au jardin par exemple.

Quand récolter le romarin ? Comment ?

Le romarin peut généralement se récolter tout l’année, hors période de gel. Coupez quelques branches le soir ou tôt le matin pour ne pas le stresser.  Préférez les jeunes pousses pour leur parfum plus concentré. Ainsi, vous pourrez profiter au maximum du goût du romarin. Si les dates de floraison sont variables selon les conditions climatiques et les variétés, la cueillette effectuée avant l’apparition des fleurs promet une récolte plus parfumée.

Comment le conserver ? En le faisant sécher !

Le séchage permet de conserver les principes actifs et toutes les qualités aromatiques du romarin. C’est une technique ancestrale qui a fait ses preuves permet de déshydrater la plante pour la conserver et éviter son pourrissement. Pour cela vous avez l’embarras du choix entre les méthodes suivantes :

• à l’air libre
• au four
• à l’aide d’un déshydrateur

A l’air libre, le séchage des tiges de romarin s’effectue facilement en les regroupant en petits bouquets accrochés la tête en bas dans une pièce sèche et aérée. Pour bien faire, taillez le romarin au tiers de la branche. Faites sécher les tiges sur des cagettes dans une pièce chaude, bien aérée, sèche et ombragée. Comptez environ un bon mois de séchage en remuant les tiges de temps en temps pour aérer. Au four, la méthode consiste à étaler les brins de romarin sur une plaque et de l’enfourner à la température la plus basse du four à 60°C maximum, pour une durée d’environ 3 heures. Pensez à laisser la porte légèrement entrouverte et à remuer régulièrement les tiges pour que le séchage soit uniforme. Enfin, le séchage au déshydrateur se fait de la même façon, en étalant les brins sur le plateau. Le temps de séchage varie entre 4 et 6 heures selon les modèles et la teneur en humidité des tiges. Quelle que soit la méthode choisie, gardez à l’esprit que les feuilles de romarin doivent être cassantes et conservées à l’abri de la lumière, dans un contenant hermétique. Vous pouvez stocker le romarin sec jusqu’à 1 an pour garder tout son parfum.

Et vous, avez-vous déjà cultivé du romarin ? Comment faites-vous pour le conserver ? Partagez-nous votre savoir-faire sur notre page Facebook ! Dans la même lignée, voici un article expliquant pourquoi les  feuilles de romarin brunissent. Utile, vous verrez !