Quelles sont les plantes qui améliorent le sol ? 5+ végétaux qui enrichissent et décompactent la terre
Et si l’on vous disait qu’il n’y pas que les matières inertes qui peuvent enrichir la terre de votre jardin ? Voici quelques plantes qui améliorent le sol lentement mais efficacement ! Faciles à vivre, elles s’adaptent bien à conditions difficiles, voire extrêmes, et trouveront aisément leur place dans votre coin extérieur inculte !
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Top des 10 plantes qui améliorent le sol et font un excellent fertilisant naturel
Tous les jardiniers rêvent d’un jardin avec un sol riche et fertile qui donne beaucoup de fruits et de légumes. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Parfois, le terrain se veut sec, sableux, caillouteux et peu humifère. Son pH est assez acide ou basique. Mais les terres pauvres et compactes sont-elles censées rester incultes ? Non, évidemment ! Il existe pas mal de solutions (BRF, compost, fumier de cheval, engrais vert, etc.) pour les fertiliser et décompacter à la fois. Ne pas oublier les plantes qui enrichissent les sols trop pauvres. En voici 10 à inviter dans votre potager !
Le trèfle blanc
Cette vivace couvre-sol est un excellent engrais vert qui améliore le taux d’azote dans la terre. Étant une mellifère, elle attire les pollinisateurs et se veut aussi très riche en carbone. Semez le trèfle blanc dans votre potager ou verger, ou encore dans une prairie sauvage. Il ne demande aucun entretien spécifique pour améliorer votre sol. Idem pour le trèfle rouge.
Le lupin
Cette plante annuelle produit de très jolies grappes florales qui agrémenteront votre espace outdoor. Grâce à ses racines, cette plante est capable de capter l’azote dans l’air et l’apporter à la terre. Semez-la au printemps et divisez-la en automne pour la multiplier.
La vesce commune (Vicia Sativa)
Voici une autre plante couvre-sol qui donne des fleurs qui s’avère un bon engrais vert et une fixatrice d’azote à la fois. Ses racines apportent donc de l’azote à la terre, tout en la décompactant. Mais ce n’est pas tout. La vesce commune est aussi une mellifère riche en carbone, ce qui permet de nourrir le sol après fauchage. Quand semer ? En avril-mai ou en août-septembre. Elle est également très résistante au froid.
La phacélie
La phacélie à feuilles de tanaisie (Phacelia tanacetifolia) est non seulement une plante mellifère prisée par les apiculteurs, mais aussi un végétal qui peut protéger et enrichir le sol au jardin. En Europe, utiliser la phacélie comme engrais vert est une pratique qui devient toujours plus populaire parmi les agriculteurs et cela vaut à plus forte raison pour les adeptes du jardinage en permaculture. Cependant, il ne s’agit pas d’une plante fixatrice d’azote. Elle a plutôt la capacité de stocker temporairement cet élément pour le réinjecté par la suite dans le sol. De plus, son système racinaire améliore la structure de la rhizosphère et sa masse foliaire permet de lutter contre les mauvaises herbes. Pour en profiter, semez entre mars et septembre.
La moutarde
La moutarde blanche peut aussi se cultiver comme un engrais vert. En plus d’enrichir les sols pauvres, elle forme un couvert végétal touffu qui ne laisse aucune chance aux adventices de se développer. Sensible au gel, la moutarde se veut détruite par le froid hivernal. Par conséquent, elle devient un excellent engrais organique pour vos végétaux. Semez en septembre.
Le sarrasin
Pour limiter les mauvaises herbes, fertiliser et décompacter le sol de votre jardin, pensez au sarrasin ! Il permet d’étouffer les adventices, réduire la compaction de la terre et améliorer la rétention d’eau comme la biodiversité. Peu rustique, le sarrasin craint le froid. Il faut donc le semer hors période de gel. Sa période de croissance est de 30-40 jours, puis on l’enfouit pendant la floraison.
Le petit liseron
Le truc avec le liseron, c’est qu’il faut d’abord le comprendre pour le maîtriser. Il est vrai qu’il est l’ennemi de plusieurs jardiniers et pourtant cette adventice a ses raisons d’y être. Avec ses racines plongeantes, le petit liseron puise dans la terre beaucoup de nutriments, ce qui ne fait un bon engrais vert. La plante (sans les racines) apporte aussi une bonne dose d’azote au compost. Elle fait aussi partie des mauvaises herbes indicatrices qui permettent de diagnostiquer l’état de votre sol. Sa présence est donc un signe d’un sol tassé, compacté et riche en azote. Le petit liseron s’installe notamment dans les jardins qui manquent de silice pour y remédier.
L’ortie
Tout comme le purin d’ortie, la plante d’ortie peut être utilisée comme un engrais bio que l’on fauche avant la montée en graines et que l’on incorpore au sol au coup d’une griffe, ou que l’on ajoute dans le compost pour l’améliorer. Vous pouvez aussi la laisser se décomposer en terre comme n’importe quel mulch organique. Bourrée d’azote et d’autres minéraux, l’ortie booste les plantes au jardin, en améliorer le sol dans lequel elles poussent. Elle est aussi connue pour renforcer leurs défenses immunitaires face aux parasites et maladies.
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La prêle
Un autre ennemi des jardiniers, la prêle mérite une petite place dans le potager ! Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu’elle constitue un bon engrais vert. Alors, lorsque vous désherbez votre jardin, veuillez en laisser un peu pour vous garantir à vos futures cultures un terrain riche en azote. Utilisez la prêle désherbée pour en faire un purin maison. Cette dernière est un excellent engrais liquide pour renforcer les défenses immunitaires de vos végétaux, tout en boostant leurs croissance et floraison.
L’origan
Certaines herbes aromatiques comme l’origan sont aussi très utiles pour améliorer le sol calcaire de votre potager.
Parmi les autres engrais bio et verts, on trouve le vicia cracca, le lathyrus vernus, le lathyrus latifolius, le lotus corniculatus et le pisum sativum (pois fourrager).