Labourer la terre à l’ancienne : bonne ou mauvaise idée ?

Labourer consiste à ouvrir la terre à une certaine profondeur et à la retourner pour ensuite l’ensemencer de nouveau. Ce n’est pas pour rien que le terme  » labour » vient du latin « laborare » signifiant travailler. Labourer la terre à l’ancienne présente l’avantage d’accélérer la minéralisation des éléments et l’évaporation de l’eau tout en réchauffant le sol. On vous dit comment faire dans cet article !

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Labourer la terre à l’ancienne : tout ce que vous devez savoir !

Le labourage consiste à retourner la terre par couches épaisses. Petit souci, cette pratique peut perturber la faune de micro-organismes qui se nichent dans le sol.  Pour avoir de beaux fruits et légumes au jardin , il est essentiel d’entretenir rigoureusement le potager en enrichissant la terre avec de l’engrais, une fois par an. Voyons maintenant comment labourer la terre à l’ancienne et si le décompactage peut se révéler une alternative fiable au labourage. C’est par ici…

En quoi cela consiste ?

Pour labourer, il convient de retourner la terre sur une profondeur de 20 à 30 cm en prenant soin de faire pivoter la mote de 180 degrés. Nous vous conseillons d’effectuer cette opération chaque année en automne. C’est de cette façon que vous labourerez les terres lourdes et argileuses sans casser les mottes. Le froid de l’hiver se chargera de les effriter et de les amincir. Les terrains légers, sablonneux et graveleux peuvent être labourées au printemps. Si vous le faites en automne, vous tasserez la terre au moment de commencer à semer et à planter au printemps.

Pour labourer à l’ancienne, optez pour une bêche et plantez votre outil en retournant la motte pour la déposer sur la partie labourée. Ensuite, entrez dans le vif du sujet en creusant une jauge de 30 cm de largeur et 20 à 30 cm de profondeur. Gardez à l’esprit que la terre mise de côté vous servira à combler la rigole au moment  Ensuite, bande après bande vous poursuivrez votre labour. Nous vous conseillons si vous en avez de tirer les mauvaises herbes annuelles ou les restes d’engrais au fond de la jauge avant de retourner les mottes par dessus. Pourquoi ne pas en remettre une couche en mettant du compost ou du fumier dans les zones racinaires. Pour finir, vous n’aurez plus qu’à affiner la terre avec un râteau avant de mettre en place les cultures que vous souhaitez planter. Il sera alors temps de finir le travail en apportant un bon engrais de fond des plus efficaces.

Labourer la terre à l’ancienne : en bonus le décompactage comme alternative

Nous vous recommandons de décompacter plutôt que de retourner la terre. Pour ne pas bouleverser la structure du sol et l’activité biologique des micro-organismes. Il faut effectuer cette tâche à la fin de l’automne ou au début de l’hiver, hors période de gel ou de fortes pluies. Pour résumer, décompacter a le vent en poupe dans le domaine de la permaculture pour préserver ses efforts afin de rendre les actions moins pénibles et plus rapides. C’est de cette façon que vous allez éviter de soulever la terre pour l’ameublir. Notez que durant l’hiver les grosses mottes auront le temps de se désagréger sous l’effet du gel et des intempéries liées à la saison froide. À la fin de l’hiver, le sol sera parfaitement décompacté. Vous n’aurez besoin que de le passer au râteau pour l’affiner si besoin en fonction des cultures que vous aurez choisi d’installer dans votre jardin. Simple, non ?

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