Comment faire un tas de compost au jardin en quelques étapes faciles ?
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Le tri des déchets et leur transformation est une partie inséparable de l’élan de l’humanité vers un mode de vie plus responsable. Heureusement, les gens à s’intéresser du recyclage et du compostage, sous toutes ses formes, sont toujours plus nombreux. Et il s’avère qu’on n’a même pas besoin d’un composteur pour l’adopter, comme l’une des manières les plus simples d’en profiter, c’est faire un tas de compost dans son jardin ! Comment procéder ?
Les rudiments du compostage en tas
Le compostage de surface « paresseux » mis à part, faire un tas de compost au jardin est la méthode la plus aisée qu’on pourrait pratiquer. Bien qu’elle soit élémentaire, cette tactique est 100% efficace, pourvu qu’on connaisse les étapes pour la faire fonctionner.
Comment faire un tas de compost par étapes
Pour commencer le compostage en tas, choisissez un endroit extérieur éloigné de l’entrée de la maison et l’allée principale, mais proche d’une source d’eau. Le site peut être à l’ombre ou bien dans une zone ensoleillée, ce qui accéléra en fait le processus de maturation du tas de compost en raison de la chaleur supplémentaire.
Ensuite, retirez le gazon, les feuilles mortes, les graviers ou toute autre couche de matière organique ou minérale de ce genre dans le but d’exposer le sol nu.
Tapissez le sol avec une couche de paille ou de brindilles de quelques centimètres d’épaisseur pour se garantir un bon drainage. Puis, ajoutez vos matières à composter, couche par couche, en alternant les brunes et les vertes.
Incorporez une source d’azote pour démarrer la décomposition – une poignée d’engrais azoté suffit pour déclencher le processus. Gardez le tas de compost humide, mais pas détrempé. On dit qu’il doit rappeler une éponge imbibée d’eau – assez humide pour qu’on puisse sentir l’eau, mais pas tellement qu’elle la laisse s’écouler.
Retournez votre monticule avec une fourche toutes les deux semaines pour permettre au centre du tas de compost de chauffer, mais aussi pour l’aérer. L’oxygène est indispensable aux microbes responsables pour la décomposition et la fermentation.
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Les astuces à connaître forcément
Avant de composter les restes alimentaires, coupez-les en petits morceaux pour accélérer le processus de maturation. Enterrez-les dans l’amas plutôt que de les laisser à la superficie pour ne pas attirer les rats et les autres nuisibles.
Si vous habitez dans une région pluvieuse, couvrez votre tas de compost avec une bâche pour le protéger quand la météo annonce des précipitations importantes.
Ajoutez de l’engrais azoté si le ratio de matières brunes est trop élevé et des coquilles d’œufs broyées pour augmenter le calcium dans votre compost fini.
Continuez à aérer votre tas de compost et à l’arroser, le cas échéant. Dans plusieurs semaines, il adoptera la forme d’une bosse de masse sombre et riche qui sent la terre et vous saurez qu’il est prêt à être utilisé au jardin. Une mauvaise odeur est un signe que l’amas est trop dense ou trop humide. Ajoutez donc plus de matières brunes et revisitez votre programme d’aération.
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