Comment se débarrasser du séneçon commun ? Nos conseils simples !

Le séneçon commun est une plante herbacée à floraison estivale qui contient des alcaloïdes toxiques provoquant de graves lésions du foie. Savoir reconnaître cette plante permet de mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter que les chevaux le consomme. En effet, s’il est normalement peu appétant, le séneçon peut être consommé par les chevaux dans le foin, ou parfois pâturé quand ils n’ont rien d’autre à se mettre sous les dents quand la végétation se fait plus rare en été. Une question s’impose : comment se débarrasser du séneçon commun ? Suivez le guide !

Les points clés résumés

• Les caractéristiques du séneçon commun
• L’importance de la prévention
• Les conseils pour se débarrasser du séneçon commun

De quoi s’agit-il ? Comment se débarrasser du séneçon commun ?

Parmi les 1 200 espèces de séneçons, trois principales peuvent être trouvées en France, le séneçon commun (Senecio vulgaris), le séneçon du Cap (S. inaequidens DC) et le séneçon Jacobée (S. jacobea L.). Appartenant à la famille des composées, on peut les distinguer par leur taille, leur port et leur durée de vie notamment. Le séneçon commun est une annuelle, de 10 à 50 cm que l’on trouve souvent dans les jardins. On la considère comme faisant partie des mauvaises herbes les plus courantes au jardin. Problème : le séneçon commun est toxique pour les mammifères même s’il semble de moins en moins remis en cause dans l’intoxication des chevaux du fait de sa relative pauvreté en alcaloïdes hépatotoxiques. Toutes les parties de cette plante annuelle sont toxiques, en vert comme séchées. Les plus fortes teneurs en principes actifs sont rencontrées dans les fleurs et feuilles, particulièrement sur les jeunes pousses. C’est en cas de sécheresse et à cause de la rareté de la végétation que les chevaux se mettent parfois à consommer les feuilles et les fleurs du séneçon. Que faire pour ne plus en avoir dans vos espaces verts ? On vous explique !

Que faire en prévention ?

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, des actions sont possibles pour éviter de fortes infestations. Il est primordial de ne pas laisser la plante produire des graines ! En effet, sachez qu’un pied produit des dizaines de milliers de graines, dispersées par le vent sur
de longues distances et qui restent viables plusieurs années. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de temps à perdre pour essayer de l’éradiquer le plus rapidement possible, c’est-à dire dès l’apparition des premières plantes. Voici ce que vous devez faire :

• fauchez systématiquement les refus contenant des séneçons lorsque la moitié des plantes fleurissent
• surveillez bien les alentours des prairies qui peuvent être source de recolonisation

Comment se débarrasser du séneçon commun facilement ?

Disons le d’emblée : une fois présent, il est difficile de se débarrasser du séneçon commun ! Pas de miracle pour en venir à bout, l’arrachage manuel avec des gants est de loin la solution la plus efficace pour au minimum l’affaiblir. Comme les sols laissés à nu sont convoités par ces plantes, il est primordial d’éviter de leur offrir l’occasion de s’implanter de la façon suivante :

• favorisez un couvert végétal
• déposez un paillage
• semez des engrais verts

Nous vous recommandons d’arracher le séneçon régulièrement en le coupant par fauchage avant qu’il ne fructifie et puisse grainer à tous vents. Ceci en tenant compte du fait qu’il restera toujours un fragment de racine qui lui permettra de repartir…On ne vous le cache pas, il s’agit d’un travail assez fastidieux, encore plus en cas de forte infestation. La meilleure période pour se débarrasser du séneçon commun est la fin de la montaison ou le début de la floraison pour pouvoir le reconnaître facilement.

Et vous, avez-vous déjà eu maille à partir avec le séneçon commun ? Avez-vous d’autres solutions à nous proposer pour en venir à bout ? Partagez-nous vos expériences en laissant un commentaire sur notre page Facebook ! Dans la même lignée, savez-vous comment venir à bout des maladies et parasites au jardin ?  On vous dit tout !