Comment protéger les poules des buses sans en même temps nuire aux rapaces ?

Qu’il s’agisse d’une aviculture industrielle, fermière ou familiale, l’élevage de poules pour leur viande et leurs œufs, entre autres, est une activité bien utile pour l’homme. En même temps, la poulaille est quelque peu vulnérable et, assez souvent, on fait face à des attaques d’animaux sauvages qui sont rusés, rapides et tenaces. Ce qui est pire d’un coup de griffes d’un renard ? Une descente aérienne d’un bec crochu et de serres mortelles qui ne manquent jamais leur cible ! Alors, comment protéger les poules des buses ?

Les manières de protéger les poules des buses sans nuire aux rapaces

Si votre poulailler fait face à des attaques depuis les airs et vous avez identifié qu’il s’agissait d’une buse, vous vous trouvez dans une situation assez désagréable. Néanmoins, rien n’est perdu, comme il y a des méthodes avérées de protéger les poules des buses à mettre à l’épreuve soi-même avant de se désespérer.

NOTA BENE : La première chose à savoir, c’est que la buse variable et le reste des rapaces diurnes sont des espèces protégées par la loi non seulement en France, mais à l’échelle mondiale aussi. C’est-à-dire que chasser, piéger ou blesser ces oiseaux de proie est une infraction pénale et on doit chercher des moyens de protéger les poules des buses sans nuire à ces dernières. Voilà les gestes les plus efficaces pour ce faire :

Couvrir (au moins une partie de) la basse-cour

Compte tenu que les oiseaux rapaces attaquent toujours d’en haut, couvrir une partie de la basse-cour est une solution effective bien évidente. Le grillage et les filets métalliques fonctionnent très bien, ainsi que les toitures en tôle ou plexiglas, surtout quand elles sont installées au-dessus des mangeoires, étant donné que les poules sont particulièrement vulnérables lorsqu’elles se nourrissent.

Si la cour a une superficie importante, optez pour les cachettes naturelles, outre les clôtures et les auvents. Les arbrisseaux et les arbustes assureront un abri naturel instinctif pour les poules qui les protégera non seulement des intempéries en hiver ou par temps pluvieux, mais aussi des buses qui ne pourront pas détecter les gallinacées et naviguer à travers les branchettes. Idem pour les petites constructions provisoires/permanentes ou quelques vieux meubles en bois disposés çà et là dans la cour.

Astuce : Les pommiers, les figuiers et plein d’autres arbres fruitiers permettent de protéger les poules des buses tout en leur offrant des friandises une fois que les fruits commencent à tomber par terre. Les sapins et les autres sempervirents assurent de leur part un abri quatre saisons pour les poulettes « de plein air ».

Opter pour un coq qui va défendre ses dames à tout prix

Certes, le travail d’un coq inclut la protection de ses poulettes et il sera prêt à se battre jusqu’à la mort pour remplir ses devoirs. Toutefois, ce n’est presque jamais nécessaire pour deux raisons principales. Premièrement, dans la plupart des cas, son port décourage les attaques des buses, des faucons, des milans, et ainsi de suite. Deuxièmement, les coqs sont extrêmement vigilants et leur première réaction en cas de danger éventuel sera d’appeler les poules dans un endroit sûr, tuant le raid dans l’œuf.

Adopter un chien de berger pour protéger les poules des buses

De façon similaire, l’ajout d’un chien de berger comme gardien est extrêmement bénéfique pour protéger les poules des buses et il est fort probable de prévenir les attaques par sa présence même. Tenez compte qu’il y a des races qui sont mieux adaptées à cette tâche que d’autres. Tel est le cas des border collies et les bergers australiens qui s’entendent d’habitude bien avec les poulets. Évidemment, vous devrez toujours les dresser pour qu’ils n’attaquent pas les poules, de préférence, dès leur plus jeune âge.

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Est-ce que l’utilisation d’effaroucheurs est une bonne idée ?

Finalement, les épouvantails DIY et les leurres en forme inhabituelle ou imitant la silhouette d’un hibou sont un autre moyen valable de protéger les poules des buses et des faucons en les dissuadant d’attaquer. Il en va de même pour les objets réfléchissant la lumière et les sources de bruits comme la radio et les carillons éoliens. En même temps, l’utilisation d’effaroucheurs à oiseaux peut s’avérer moins percutante que les méthodes mentionnées en amont, comme les rapaces s’y habituent rapidement et on doit les diversifier. Ce qui les rend encore plus contradictoires, qu’ils soient visuels ou soniques, est que les poules sont les oiseaux aussi et elles peuvent se sentir également stressées, ce qui est à même d’entraver les pontes.

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