Comment lutter contre le mildiou sur les brocolis en hiver ? Prévention et protection efficaces
Qu’est-ce que le mildiou et est-ce qu’il affecte tous les légumes ? Quels sont les symptômes et la prévention nécessaire pour éviter le mildiou sur les brocolis en hiver ? Comment avoir du beau brocoli ?
Contenu de la page
Qu’est-ce que le mildiou et quels légumes affecte-t-il ?
Crédit photo : Grigory_bruev/envato
En été, après un orage, lorsque les températures chutent jusqu’à 20°C, et la chaleur et l’humidité deviennent des alliées, les maladies cryptogamiques se propagent en quatrième vitesse. Alors, on mise sur les bons plans et astuces pour sauver sa récolte de tomates et de pommes de terre. Aujourd’hui, pour certains, les tracas sont au passé, les dernières tomates vertes ont mûri, et il n’y a que les potirons qui « trimballent » encore dans le jardin. Pour d’autres, qui attendent un bon rendement de Brassicacées, les problèmes réitèrent, et celui du mildiou sur les brocolis en hiver n’est pas à négliger.
Crédit photo : deyangeorgiev/envato
Les plus affectées sont les feuilles du chou frisé et du brocoli. Bien que sensible au gel, cette Brassicacée s’adapte au climat français et si elle est plantée dans un sol bien drainé, elle ne devrait pas avoir de problèmes d’origine fongique. Quand on ne s’attend pas à voir les taches jaunes et brun noir connus, on peut paniquer, car cela entraîne la pourriture et diminuera la récolte. La maladie du mildiou s’est aggravée ces dernières années en résultat des oscillements des températures et de l’instabilité du climat alternant chaleur et humidité.
Le mildiou s’attaque non seulement aux tomates, mais aux poivrons, aux aubergines et surtout aux pommes de terre qui deviennent le « dépôt » du champignon pathogène Phytophtora infestans.
Quels sont les symptômes du mildiou sur les brocolis en hiver ?
Crédit photo : Buntan2019/envato
Il n’y a pas de grande importance si c’est le mildiou ou l’oïdium, les plantes sont de toute façon malades et la récolte est menacée. Il faut agir vite ! Ce qui compte, c’est de faire la différence entre les deux et de traiter adéquatement. Chez le mildiou apparaissent des taches jaunes au dos des feuilles, tandis que l’oïdium se caractérise par une poudre blanche s’étalant sur la partie supérieure de la feuille. Les taches du mildiou sur la tête du brocoli et du chou-fleur se transforment vite en lésions molles et noires et se développent en pourriture.
Est-ce possible de prévenir le mildiou et comment ?
Crédit photo : MPPLLC45/envato
On a dit et redit que la combinaison de chaleur et d’humidité comporte un risque de pourriture. La saison du brocoli s’étend jusqu’à novembre, mais grâce à une bonne protection peut se prolonger.
Les soins cruciaux commencent dès la plantation des jeunes pousses. Comme la sécheresse est aussi un ennemi de la plante que l’humidité, il faut arroser régulièrement entre le milieu et la fin de l’été. Pourtant, c’est la règle, mais vous pouvez la déroger en fortes canicules. Dès que les plants deviennent assez hauts et suffisamment établis, paillez autour de chaque pied. Le paillage naturel fait partie de la permaculture, et c’est promettant pour la récolte de n’importe quelle plante. Un voile de protection contre le gel aura un bon impact sur les cultures.
Quelles mesures pour lutter contre les maladies fongiques ?
Crédit photo : LanaSweet/envato
Comme il existe des espèces sensibles aux champignons, il faut penser à la structuration du jardin. La diversité et le bon voisinage font partie des mesures contre la transmission des spores du mildiou. Une distance suffisante (1 m) entre les plantes favorisera la circulation de l’air et sera un bouclier contre la contamination.
On fait des fautes d’arrosage, personne n’en est épargné. Pour éviter l’accumulation d’eau, il faut être prudent pour ne pas mouiller les feuilles des plantes et arroser le matin pour permettre aux feuilles de sécher vite. Celles qui touchent le sol sont fortement vulnérables.
Les spores des maladies fongiques persistent. L’évolution des champignons fait apparaître de nouvelles souches, et pour ne pas contaminer la même culture, les experts horticulteurs recommandent la rotation avec des plantes plus résistantes comme certaines variétés hybrides de tomates.
Renforcer l’immunité des plantes est une solution qui prévient moult maladies, y compris les fongiques.
Crédit photo : iLixe48/envato
En temps sec, on peut pulvériser avec de la bouillie bordelaise qui est un fungicide efficace. Pourtant, il ne faut pas exagérer, car le contenu de composés toxiques est un double tranchant. Agir à l’apparition des premiers symptômes est une garantie de succès. Si l’application de la bouillie bordelaise n’est pas la bonne méthode pour vous, mettez en jeu d’autres produits comme le bicarbonate de soude et le savon noir, qui par contre, est aussi un insecticide sûr et efficace.
La prévention réclame que vous mélangiez 1 l d’eau, 3 cuillères à café de bicarbonate de soude, 1 cuillère à soupe d’huile/savon noir. Cette concoction est une alternative à la bouillie bordelaise.
L’ortie est une plante boosteuse d’immunité et à part le purin, vous pouvez en enterrer des feuilles autour du pied lors de la plantation. D’autres plantes comme la fougère, la prêle, la consoude contiennent aussi des composés stimulants.
À lire aussi : Comment fortifier les tomates ? Profitez du purin d’ortie !