Chénopode blanc : Comment s’en débarrasser ? Méthodes et conseils efficaces dans le jardin

Le chou gras, la poule grasse ou lе chénopode blanc est une mauvaise herbe dont le goût rappelle celui des épinards et qui cache bien des surprises dans le jardin. Il aime être présent dans le potager parmi les autres plantes, mais comment les affecte-t-il ? Quels sont les éléments nutritifs qu’il contient et peut-il être toxique ? L’équipe éditoriale de Deavita répondra à toutes vos questions sur le chénopode blanc comment s’en débarasser ? Retroussez vos manches et mettez-vous au travail.

Comment reconnaître le chénopode ?

Le chénopode blanc est une plante annuelle comestible qui est un ravageur important dans le jardin en raison de sa croissance rapide et qui cause souvent des pertes de récoltes. Elle pousse à une vitesse fulgurante, principalement dans le nord de l’Europe et au Moyen-Orient. Son goût est très proche de celui des épinards.

Il aime pousser et prospérer dans les prairies et sur les bords de route, mais son abri le plus tentant est le jardin potager. Sa tige est rayée de rouge et ses feuilles sont gris-vert. Pendant les mois d’été, la mauvaise herbe dans le jardin fleurit en petits pompons verts. Les feuilles du chénopode peuvent être utilisées pour faire du thé et ont des propriétés laxatives. Il est également apprécié en cuisine dans les plats qui remplacent les épinards et les tiges comme les asperges.

Chénopode blanc : Comment s’en débarrasser ?

Le chénopode blanc à pasteur a des courtes racines, ce qui permet de la retirer facilement du sol. Sa dispersion rapide peut poser un problème en raison de la présence des graines, qui ont une longue durée de vie dans le sol. L’action préventive consiste à couper les capitules avant qu’ils ne montent en graine. Si vous vivez dans des régions froides, vous pouvez être sûrs que l’année prochaine, elle ne se manifestera pas de façon bruyante et violente, car la mauvaise herbe n’aime pas le froid. Faut-il enlever les mauvaises herbes avant de retourner la terre ? En début de saison, utilisez une bâche qui découragera la prolifération de la bourse à pasteur ou utilisez du paillis autour des plantes vivaces, ce qui protégera les légumes.

Quels sont les dégâts qu’il peut causer dans le jardin ?

Le chénopode blanc, qui s’adapte à tous les sols, peut envahir le potager en entrant en compétition avec d’autres plantes pour les nutriments et l’eau. Des études réalisées par des experts affirment qu’une mauvaise herbe d’un mètre a le pouvoir de réduire les nutriments d’environ 15 %. L’autre acte désagréable et dommageable que vous ne pouvez pas supporter est le rhume des foins causé par le pollen formé.

Dans les cultures de plein champ, on a constaté qu’il provoquait des pertes de récoltes de 14 à 50 %. Le maïs, le soja, les courgettes et les betteraves à sucre font partie du groupe à risque et sont des brûleurs potentiels. Une autre raison pour laquelle vous ne voulez pas de bourse à pasteur dans votre jardin est qu’elle abrite un certain nombre de maladies qui peuvent facilement être transmises par les insectes à vos légumes.

Quelle confusion peut-il y avoir dans le jardin avec l’apparition du chénopode ?

En raison du grand nombre et de la variété du chénopode, il est facile de les confondre et de créer un sentiment de confusion. La confusion la plus fréquente est celle qui existe entre l’herbe commune et le chénopode hybride. Il existe également le chénopode rouge, qui a un goût similaire à celui de la citronnelle.

Est-ce que le chénopode est toxique ?

Les variétés de chénopodes et arroches ne présentent pas de danger et ne sont pas toxiques, elles sont des mauvaises herbes comestibles et peuvent être consommées sans crainte. Mais, l’espèce « Le datura » (Datura stramomium) est toxique. Elle se caractérise par ses fleurs blanches, et une tige aux feuilles symétriques, ce qui n’est pas le cas du chénopode.

Comment la mauvaise herbe peut-elle être utilisée en cuisine ?

Les feuilles de la mauvaise herbe peuvent être utilisées en cuisine comme les épinards, car elles sont riches en vitamines A, C, B6, en potassium, en calcium et en thiamine. Les tiges peuvent être servies comme des asperges. Les feuilles ne sont pas consommées crues en raison de la présence de nitrates et d’acide oxalique. Les racines fraîches sont utilisées en cosmétique et en médecine pour fabriquer du savon.