Syndrome cardiaque des fêtes, késako ? Explication en 5 symptômes à surveiller + des conseils pour les prévenir

Au lendemain d’une soirée arrosée, vous sentez que votre rythme cardiaque s’accélère ou que votre cœur se met à battre trop rapidement ? Alors, il s’agit probablement d’une fibrillation auriculaire, un holiday heart syndrom ou tout simplement d’un syndrome cardiaque des fêtes. Et parce que de nombreuses études montrent que la période festive correspond à une augmentation importante des crises cardiaques en France, notre équipe décrypte pour vous tous les facteurs qui semblent contribuer à ce phénomène désagréable.

Pourquoi les fêtes de fin d’année favorisent-elles les crises cardiaques ?

Pourquoi le risque de crise cardiaque augmente-t-il les soirs de réveillon ? Les festivités de fin d’année riment le plus souvent avec des repas copieux, des cadeaux et des moments chaleureux en famille. Cependant, elles sont parfois chargées de stress et de fatigue. Mais une chose est certaine : le lendemain de fêtes, tous les régimes sont perturbés. Pendant les vacances de Noël et Nouvel An, on a tendance à trop manger et à trop boire, à faire moins d’exercices, à ne pas écouter son corps et à ne pas prêter une attention à certains symptômes. Grosse erreur ! Car il est très important de savoir que ces facteurs augmentent les risques d’un accident cardiovasculaire fatal. Ainsi, les cardiologues conseillent de :

• savoir reconnaitre les symptômes (angoisse, douleur, essoufflement, nausées, etc.)
• manger sainement sans vous priver ni vous jeter sur le buffet et l’alcool
• rester actif(ve) et faire du sport (yoga, promenade, jogging, etc.)

Qu’est-ce que le syndrome cardiaque des fêtes ? Est-il dangereux ?

Un syndrome méconnu, mais à ne pas négliger, le holiday heart syndrom s’exprime le plus souvent par un rythme cardiaque accéléré et irrégulier au lendemain d’une soirée arrosée. Toutefois, le risque qu’une fibrillation cardiaque survienne est faible après une seule consommation excessive d’alcool. Les conséquences d’alcool guettent ceux qui boivent régulièrement. L’alcool et, plus particulièrement, l’éthanol ont tendance à perturber les différentes fonctions physiologiques des cellules cardiaques et, par conséquent, le rythme du cœur. Idem pour les aliments gras et sucrés que l’on trouve sur la table festive.

Mais à vrai dire, le syndrome cardiaque des fêtes n’est pas nécessairement dangereux pour la santé. Son principal danger est qu’il peut provoquer la formation d’un caillot dans les oreillettes, qui de son côté peut entraîner un AVC. Voilà pourquoi, si vous ressentez que votre cœur bat irrégulièrement après les fêtes, rendez-vous aux urgences !

Quels sont les symptômes du syndrome cardiaque des fêtes à connaître ?

Lors d’un syndrome cardiaque des fêtes, la personne ressent une douleur dans la zone thoracique qui peut aussi s’étendre dans la mâchoire ou encore le bras gauche. Dans certains cas, cette douleur s’accompagne de vertiges, de pâleur, de fatigue soudain, de sueurs, de nausées et d’angoisse. Toutefois, le syndrome cardiaque des fêtes peut également survenir sans aucun symptôme. Tel est notamment le cas chez les femmes. Si toutefois, vous ressentez l’un des symptômes suivants, n’hésitez pas à composer 15 ou 112 !

Une arythmie cardiaque

L’arythmie cardiaque est le symptôme le plus commun de la fibrillation auriculaire. Et souvent, il peut se résoudre de lui-même, sauf s’il ne s’accompagne pas des indices suivants.

Des vertiges

Des troubles respiratoires

Une douleur thoracique

Une perte de conscience

Syndrome cardiaque des fêtes : Période critique et traitement

Nos experts de santé sont unanimes là-dessus : la période la plus risquée survient 8 heures après la consommation d’alcool avant de disparaître 24 heures plus tard. Ils affirment aussi que le risque guette surtout les individus qui boivent trop et de façon régulière. Même constat pour ceux qui mangent davantage d’aliments gras ou trop sucrés (gâteaux au chocolat, crèmes glacées, crêpes, soda) en fin d’année. Au niveau de traitement, les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (bêtabloquants) ont pour but de ralentir les battements du cœur.

Comment savoir si l’on a fait un infarctus silencieux ?

On parle d’un infarctus silencieux lorsque aucun des symptômes classiques (douleur au niveau de la poitrine, essoufflement, sueurs, nausées, etc.) n’est au rendez-vous. Ce type d’infarctus peut être donc détecté uniquement grâce à un électrocardiogramme (ECG) avec une empreinte sur l’onde Q. Qu’il soit silencieux ou typique, les hommes sont plus sujets aux maladies cardio-vasculaires que les femmes.

Saviez-vous que…

1. La fibrillation atriale touche le plus souvent les personnes âgées.
2. Environ 12% des gens âgés de 80 ans (ou plus) en sont atteints.
3. 25% de la population française a eu au moins un épisode de fibrillation pendant sa vie.
4. Le holiday heart syndrom peut être asymptomatique.
5. Un accident vasculaire cérébral sur quatre est associé à une fibrillation.