Un éventuel développement de traitement de l’intestin irritable
Avoir une bonne santé intestinale est une priorité pour chaque personne qui se respecte. Il existe pourtant des facteurs susceptibles de déséquilibrer le microbiote et de provoquer ainsi des troubles de l’intestin, ce qui perturbe notre vie quotidienne. Dans ce contexte, l’intestin irritable qui touche 6-18 % de la population mondiale compte parmi les conditions les plus fréquentes. Bien qu’il soit sans gravité pour la santé, le côlon irritable représente une gêne importante. Mais grâce à de nouvelles découvertes récentes, de potentiels traitements peuvent voir le jour.
Un possible développement de traitement de l’intestin irritable grâce à de nouvelles découvertes
En règle générale, l’intestin irritable se manifeste par des douleurs et crampes, des diarrhées et constipation, des gaz et ballonnements. Pour soulager les symptômes, les médecins recommandent le plus souvent d’adopter des mesures hygiéno-diététiques simples telles que :
- Augmenter sa consommation de fibres.
- Bannir certains aliments comme produits laitiers et frits, sucres indigestes, alcool et légumineuses.
- Privilégier l’activité physique.
- Opter pour des techniques de relaxation.
Pour apaiser la douleur, les médecins peuvent également prescrire des médicaments qui agissent sur les mouvements et les contractions de l’intestin.
Pour mieux comprendre ces inflammations intestinales, des scientifiques américains et canadiens ont effectué une expérience dont les découvertes pourraient ouvrir la piste vers le développement potentiel d’un traitement des pathologies intestinales. Les chercheurs ont appris plus sur la production du mucus, une information, jusqu’à présent peu connue.
L’expérience dont il est question est parue dans la revue Science et dévoile où se déroule la production du mucus. De plus, les chercheurs établissent aussi quelques points de repère concernant les pathologies intestinales.
En règle générale, le mucus joue un rôle essentiel à la fonction barrière de l’intestin, mais participe aussi à la réponse immunitaire. Grâce à des imageries, les scientifiques ont pu identifier deux types de mucus : la majorité du premier type se produit dans la partie proximale du côlon, tandis que la production du deuxième type s’effectue dans la partie distale du côlon. Les deux mucus sont différents.
Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont compromis un processus essentiel à la formation du mucus chez des souris modifiées. Une fois ce processus altéré, les fonctions qu’il implique, le sont également. Les souris étaient privées des sucres nécessaires au déroulement du processus mentionné ci-haut. Donc, ils ne produisaient plus de mucus, les tissus intestinaux étaient envahis par des micro-organismes et les rongeurs étaient plus susceptibles de développer des inflammations intestinales. Cependant, quand un microbiote originaire de souris saines leur était transplanté, la production de mucus reprend normalement.
Ces résultats ont confirmé une nouvelle fois l’importance du microbiote intestinal. Cependant, plus d’études seront nécessaires pour déterminer si ce processus fonctionne de façon similaire chez l’homme dans le but de traiter l’intestin irritable.
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