L’huile de soja peut affecter le cerveau et le modifier génétiquement
Communément utilisée dans les restaurants de fast-food, l’huile de soja gagne de plus en plus en popularité. Grâce à la grande variété d’acides gras essentiels qui s’y contiennent, elle est considérée plus saine que les autres types d’huiles végétales. Pourtant, une nouvelle recherche vient d’alarmer sur ses dangers en parlant plus précisément d’une influence sur le développement de la maladie d’Alzheimer.
L’huile de soja affecte le cerveau et favorise l’Alzheimer et le Parkinson ?
Vantée pour ses bienfaits pour la santé, l’huile de soja s’avère plutôt un produit à consommer avec modération. Alors qu’elle est déjà associée à conditions graves comme diabète et obésité, une nouvelle étude scientifique vient de présenter des preuves que ce type d’huile pourrait influencer le développement non seulement de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson mais aussi l’anxiété et la déprime.
En effet, une enquête datant de juillet 2015 et effectuée par des chercheurs américains de l’université de Californie à Riverside, a montré que la surconsommation de cette huile agit en faveur du surpoids ainsi que du diabète de type 2 chez les souris. C’est donc sans surprise qu’on retrouve l’huile de soja dans les aliments transformés et les margarines.
La nouvelle étude dont il est question, était menée par la même équipe et toujours à l’aide des souris, les scientifiques ont pu constater que cette huile végétale pourrait affecter le cerveau et voire le modifier génétiquement. Ceci pourrait encourager le développement d’Alzheimer, de dépression et d’autisme.
Pour aboutir à ces conclusions, l’équipe de scientifiques a examiné les cerveaux des souris suivants trois différentes régimes alimentaires et ont enfin comparé les résultats. Riches en matières grasses, les trois diètes sont respectivement basées sur huile de soja, huile de soja modifiée et huile de coco.
L’huile végétale objet de l'étude, a causé des effets prononcés sur l'hypothalamus dont la fonction est de réguler le sommeil, la température et le stress. Qui plus est, une carence des neurones produisant l’ocytocine a été également constatée.
Cependant, la co-autrice de l’étude, Frances Sladek, explique que la plupart des produits de soja ne contiennent que de petites quantités de l’huile en question mais conseille toutefois une consommation modérée.