Qu’est-ce que la fatigue pandémique : un phénomène qui inquiète l’OMS
Les conséquences de la pandémie de coronavirus sur la santé mentale de l’homme continuent à émerger ces derniers temps. Après l’apparition du phénomène de la coronasomnie, on observe un autre trouble qui inquiète l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle alarme sur la fatigue pandémique qui touche certains groupes de la population plus que d’autres et qui est susceptible de provoquer des comportements à risque. Alors, en quoi consiste-t-elle au juste et quelles sont les personnes à risque ? La rédaction vous répond !
Fatigue pandémique – l’une des nombreuses répercussions de la crise sanitaire sur le bien-être psychique
Définition
Ça fait déjà presqu’un an qu’on vit avec le nouveau coronavirus et les conséquences qu’il entraîne. Dans ce contexte, les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé alarment sur un syndrome inquiétant qui apparaît progressivement et qui se révèle assez dangereux. Comme nous l’avons laissé entendre ci-haut, il s’agit de la fatigue pandémique. Cette fatigue est d’origine anxiogène et elle est directement liée aux répercussions du virus sur la vie personnelle et professionnelle.
Incertitude assez prononcée, peur de s’infecter par le SARS-CoV-2 ou d’en perdre un/e proche, manque de relations sociales et de projets personnels ou professionnels, isolation, liberté restreinte et plus encore : tous ces facteurs sont à l’origine de la fatigue pandémique. Concrètement, celle-ci se manifeste par des troubles du sommeil, une angoisse ainsi que des difficultés à se concentrer. Cela contribue à l’insomnie, ce qui engendre un tas de problèmes de santé en général.
Les 3 groupes à risque
Selon le communiqué de l’OMS, la fatigue pandémique touche le plus les jeunes. Cela s’explique par deux facteurs. Premièrement, c’est l’incertitude de leur avenir professionnel et personnel. Et deuxièmement, la privation de relations sociales – un phénomène assez important lors de la jeunesse. Par conséquent, un sentiment de frustration s’installe.
Les personnes âgées forment le deuxième groupe à haut risque face à la fatigue pandémique. L’OMS explique que cela est dû notamment à leur isolation dans le but de les protéger contre le coronavirus en vue de leur vulnérabilité. Enfin, la pandémie mondiale peut avoir aussi un impact négatif sur le bien-être psychologique des enfants. D’ailleurs, plusieurs médecins ont annoncé une augmentation des cas de stress post-traumatique suite à la crise sanitaire chez les petits enfants.
Comportements à risque
En ce qui concerne les comportements à risque que la fatigue pandémique peut engendrer, ces derniers consistent en le refus de respecter les gestes barrières, ce qui peut favoriser la circulation du virus.
Sources :