Cancer de la prostate : le régime méditerranéen peut stopper la progression de la maladie
Le cancer de la prostate occupe la première place parmi les cancers chez les hommes suivi du cancer du poumon et de celui du côlon. En France métropolitaine, environ 50 000 nouveaux cas apparaissent par an dont la plupart concernent les seniors de plus de 65 ans. Cependant, grâce au dépistage précoce ainsi qu’à l’amélioration des traitements, la mortalité connaît une diminution depuis les années 1990. Si la maladie est constatée à un stade précoce, les médecins surveillent d’abord son évolution avant de recourir soit à la chirurgie soit à un traitement. D’ailleurs, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Cancer, adopter un régime alimentaire de type méditerranéen pourrait améliorer le pronostic des messieurs touchés.
Le régime alimentaire de type méditerranéen pourrait freiner la progression du cancer de la prostate
Le mérite de cette étude revient à des chercheurs américains de l’Université du Texas à Austin, aux États-Unis. Les scientifiques ont observé plus de 400 personnes âgées en moyenne de 64 ans avec un cancer de la prostate localisé. Les résultats ont démontré que les patients qui suivaient un régime méditerranéen profitaient d’une évolution de la maladie plus favorable 3 ans plus tard.
À titre d’information, la diète méditerranéenne était élue meilleur régime alimentaire de l’année 2020 et ne présente que des vertus pour la santé. Ce type d’alimentation se caractérise par un menu riche en huile d’olive, fruits et légumes, poissons, céréales et plus encore…
En effet ce n’est pas la première étude mettant en évidence les bienfaits du régime méditerranéen sur des maladies. Une grande étude parue dans la revue Jama Network Open le 19 novembre 2020 a confirmé que cette diététique peut diminuer le risque de diabète de type 2. De plus, le régime méditerranéen est également connu pour sa capacité de diminuer l’inflammation ainsi que le risque de maladies cardio-vasculaires tout en protégeant contre des troubles neurologiques dégénératives.
L’auteure principale de l’étude américaine, Dr. Carrie Daniel-MacDougall affirme que cette étude offre un progrès significatif en outre les recommandations diététiques aux hommes atteints de cancer de la prostate.