Kétoprofène et ibuprofène : les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus vendus sont déjà à éviter

Si, tout comme nous, vous avez tendance à prendre des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens sans précautions en cas de fièvre ou de maux de tête, cet article vous concerne ! L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé appelle à la vigilance. Selon ANSM, deux des anti-inflammatoires les plus vendus dans les pharmacies peuvent être la raison de plusieurs complications infectieuses, surtout à streptocoque et à pneumocoque. Focus !

Anti-inflammatoires non stéroïdiens à éviter : focus sur le kétoprofène et l’ibuprofène

Comme vous le savez, l’ibuprofène et le kétoprofène appartiennent à une famille de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Toutefois, il s’avère que selon une enquête récente menée par ANSM, les deux AINS les plus vendus et utilisés pour combattre la fièvre et le mal de gorge ne doivent pas être pris en cas d’infection, car ils risquent de l’aggraver. Sur l’ensemble des cas enregistrés depuis l’année 2000, l’agence nationale de sécurité du médicament a retenu environ 340 complications infectieuses entraînant des hospitalisations avec l’ibuprofène et 49 avec le kétoprofène : sepsis, pneumonie, pleurésie, etc. Ces complications graves ont été observées après seulement 2-3 jours de traitement, y compris lorsque le traitement était associé à une antibiothérapie.

L’enquête montre aussi que les anti-inflammatoires non stéroïdiens persistent en cas de varicelle et doivent être évités au profit du paracétamol. Alors, en cas de douleur ou de fièvre, on troque l’ibuprofène contre des remèdes anti-inflammatoires naturels ou un paracétamol, notamment lors d’une infection courante et en particulier en automédication !