La science a confirmé l’importance de l’amitié pour la santé
Comme nous le savons tous, l’amitié joue un rôle majeur sur notre bien-être et contribue à une vie heureuse et épanouie. Grâce aux amis, on peut non seulement avoir une vie pleine de bonheur et de sérénité, mais on peut même soulager la dépression. Des scientifiques américains ont souhaité savoir plus sur l’importance de l’amitié et ont mené une étude dont les résultats ont paru dans la revue Frontiers in Psychology. Quelles personnes accordent une plus grande importance à l’amitié ?
L’importance de l’amitié pour la santé sous la loupe des scientifiques américains
Des scientifiques des universités de Columbia et d’État du Michigan se sont intéressés aux facteurs culturels du rapport entre l’amitié et la santé des individus vivant dans ces milieux. En d’autres termes, ils voulaient connaître les contextes exacts dans lesquels l’amitié se révèle favorable pour la santé ainsi que les facteurs y contribuant. Pour ce faire, les chercheurs ont étudié les données de plus de 300 000 personnes provenant de 99 pays de la World Values Survey. Concrètement, les données portaient sur l’amitié, le bonheur, la santé, ainsi que sur les facteurs culturels et économiques.
Sans surprise, les résultats de la recherche ont confirmé que accorder une plus grande importance à l’amitié entraîne de meilleurs santé et bien-être. Certains facteurs culturels peuvent également interagir. À titre d’exemple, selon les chercheurs, certaines personnes accordent une plus grande valeur à l’amitié. Il s’agit notamment des femmes et des personnes âgées, ainsi que de celles qui profitent d’un niveau d’éducation plus élevé.
Les auteurs de la recherche concluent que dans plusieurs cas, accorder la priorité à l’amitié était particulièrement important pour le bien-être et la santé en général. Ce sont des résultats valorisant l’importance des liens amicaux à l’ère des relations virtuelles et plus important – à l’ère de la pandémie de coronavirus qui a mis à rudes épreuves nos contacts sociaux.
Étude parue dans Frontiers in Psychology