Quelles sont les larves et les pupes qui vivent dans la terre ? Guide technique
Il est temps de nettoyer le jardin et de le préparer pour la plantation ? Vous voulez en savoir plus sur les organismes qui vivent dans le sol et qui sont utiles ou plutôt nuisibles pour les cultures ? Quelles sont les larves et les pupes qui vivent dans le sol ? On vous dit tout !
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Quelles sont les larves et les pupes qui vivent dans la terre ?
Tout le monde sait et a vu comment les chenilles qui rampent sur les feuilles des fleurs parfumées se transforment en magnifiques papillons et comment les larves de hanneton peuvent détruire les récoltes. Tous les insectes se développent par mue, et de manière répétée, mais chez certaines espèces, ce processus est organique. Chaque mue correspond à une augmentation de la taille, mais ne modifie pas nécessairement les habitudes alimentaires. Certains insectes diffèrent sensiblement des métamorphoses adultes comme les puces, par exemple, qui, à un stade avancé, sautent en l’air.
À l’état de larve, ils rampent sur le sol et tentent de se cacher de la lumière. C’est ainsi que sous les pelouses des jardins se cachent des milliers de larves, qui peuvent également s’attaquer aux racines, aux tubercules ou aux bulbes des plantes. Les larves les plus courantes sont celles des thrips, des taupins, des papillons, des vers blancs et des mouches de l’oignon, qui s’attaquent aux cultures. Prenons la loupe du jardinier et découvrons leur univers, leur développement, les dégâts ou les bienfaits qu’ils infligent.
Les larves de taupin
La larve de taupin est également connue sous le nom de ver fil de fer jaune, qui est mince et de forme cylindrique, de couleur bronze. Au stade adulte, la larve ressemble à un coléoptère noir, la tête et le thorax sont recouverts de duvet et elle préfère se déplacer sur le sol, ce qui réduit ses chances de reproduction. Au stade larvaire, il est exceptionnellement nuisible, car il détruit tous les légumes racines, et les carottes, les oignons, les betteraves et les tomates sont sa spécialité.
Elle creuse dans les racines et s’enfouit dans les racines des légumes, et ses préférées sont les pommes de terre. Les laitues aussi peuvent se flétrir soudainement et mourir rapidement. Avec leurs autres amis, ils remontent à la surface du sol au printemps et à la fin de l’été, et les dégâts sont stupéfiants. Ils peuvent rester dans le sol pendant 4 ans, et aux premiers rayons du printemps, les adultes s’accouplent et pondent leurs œufs vers le mois de juin.
Les larves de tipules
Vous remarquez de plus en plus de taches jaunes dans la pelouse et les jeunes tiges de betteraves sont grignotées ? Il s’agit probablement de larves de tulipes qui passent l’hiver dans le sol et qui, à l’arrivée des beaux jours, remontent à la surface et enfoncent les brins d’herbe dans le sol. La tipule ressemble à un moustique aux longues pattes, mais en tant qu’insecte adulte, elle ne cause pas de dégâts dans le jardin.
En revanche, les larves s’activent mieux sur une pelouse détrempée le matin et dans la fraîcheur du soir. Dès leur sortie de la pupe, les adultes s’accouplent et pondent leurs œufs noirs sur le sol. La femelle a environ 200 à 300 œufs. Pour lutter contre les hôtes indésirables, il est important d’encourager les prédateurs naturels. Vous pouvez ainsi attirer les rouges-gorges, les pies et les hérissons.
Les larves de hanneton
Le plus grand fléau pour les jardiniers sont les larves de l’hanneton, qui se divisent en hannetons des pins, commun, Saint Jean et noir. Ce hanneton fait partie de la famille des Scarabaeidae. Il a une couleur jaune crème, une tête brun orange et de grandes et longues pattes. Les larves peuvent s’installer dans le sol pendant 3 ans et endommager les légumes racines chaque printemps grâce à leurs mâchoires puissantes.
La première année, la femelle pond ses œufs à quelques centimètres du sol et, après environ un mois, les larves commencent à se nourrir des racines des plantes et de l’herbe. À l’arrivée de l’automne, elles s’enterrent profondément et hibernent. Elles se réveillent alors plus méchantes, provoquant le flétrissement et la pourriture des cultures infestées, telles que les arbres fruitiers et toutes les plantes vivaces.
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« Les vers blancs (Melolonthinae, rhizotrogini) des cultures causent des dégâts considérables, ce sont des ravageurs polyphages qui s’attaquent pratiquement à plusieurs cultures. Le présent travail est effectué dans deux stations dans la région de Mila : station Mila ville et station Ferdjioua. L’inventaire des vers blancs totalise la présence de 55 individus à différent stade larvaire (L1, L2, L3). Le nombre des larves est plus riche dans la station de Ferdjioua. L’identification de larves collectées est basée sur la forme d’écusson anal des vers blancs, nous avons distingué trois formes différentes, qui distinguent la forme parenthèse () de l’hanneton européen Rhizotrogue majalis, forme ovale sont les Géotrogus Géotrogue diserticola et la forme (V) de scarabée japonais Popillia japonica. »
La cétoine
Les larves de la cétoine dorée sont des amies du jardin et ne doivent pas être confondues avec celles de l’hanneton ! Ces petites créatures blanches ne se nourrissent en fait que des déchets présents dans le compost, ce qui fait d’elles un bon allié dans le compost, car elles décomposent les matières mortes. Elles ne sont donc pas une menace dans le jardin, mais il convient de les distinguer des ravageurs du gazon ! Ces larves ont une tête plus petite et des pattes courtes. Le coléoptère adulte vert métallique a un reflet doré et tout ce qu’il peut faire, c’est se poser dans les endroits ensoleillés du jardin, il ne fera que passer.
Les vers gris
Les vers gris sont des larves de papillons de nuit du genre Agrotis. Les espèces les plus courantes sont les chenilles de la noctuelle baignée et de la noctuelle des moissons. Les petits ennemis des jardiniers sont de couleur gris-brun pâle, avec des lignes claires sur le dos. Ils détruisent principalement les racines et les feuilles des plantes en tirant les feuilles dans le sol. Les vers gris s’attaquent aux cultures d’oignons, de carottes, de tomates, de poivrons, de concombres, de maïs doux et bien d’autres.
Il est relativement facile de reconnaître les dégâts causés par leurs attaques, surtout lorsque les plantes sont petites. Si vous remarquez que des plantules ont été coupées au niveau du sol, vous avez probablement affaire à eux. Ils se nourrissent la nuit et on les voit rarement au sol pendant la journée. La pulvérisation d’insecticides donne de très bons résultats lorsque les larves sont petites, mais il est conseillé de pulvériser en fin de journée.
La mouche de l’oignon
Les larves de la mouche de l’oignon sont des vers blancs dont la taille peut atteindre 8 mm et qui pénètrent dans le bulbe de la plante pour bien se développer. Une fois leur croissance terminée, elles s’enfouissent dans le sol et se transforment en pupes brunes et c’est alors qu’elles émergent en tant que mouches.
Malheureusement, elles causent des dommages irréversibles, car les blessures ouvertes dans la culture permettent à la bactérie de se propager et les larves se nourrissent des oignons en décomposition. Ensuite, les jeunes plants se dessèchent et meurent, et la récolte pourrit jusqu’à la mort. La première génération d’adultes, issus de larves ayant déjà hiverné dans le sol, émerge au début du printemps. Les femelles pondent des œufs, tout autour ou même sur la plante hôte, et la deuxième génération d’adultes émerge en été.
Les asticots de la mouche de la carotte
Les larves de la mouche de la carotte causent de graves dommages aux racines des plantes de fin juin à novembre, en creusant des galeries dans les racines. Chaque racine peut contenir plusieurs larves, et les galeries creusées sont un champ ouvert aux champignons, aux maladies et aux bactéries. Elles sont responsables de la pourriture pendant la culture. Outre les carottes, le persil et le céleri sont également menacés par les attaques de mouches.
L’adulte est teinté de noir, les pattes sont jaunes et l’abdomen s’allonge et se termine en pointe. L’insecte passe l’hiver sous forme de pupe, de couleur jaunâtre. Comment les combattre ? Nous vous conseillons d’associer les cultures de carottes, de céleri et d’oignons et de favoriser l’aération entre les rangs. Il est possible de protéger vos cultures avec des filets anti-insectes fins pour un résultat optimal.