Comment entretenir la plante maranta ? Pourquoi ajouter la plante de prière à votre collection exotique ?

Quelle est l’association que vous vous créez en contemplant la maranta ? Elle n’emballe pas de couleurs, mais du dessin exquis de ses feuilles. Pourquoi l’appelle-t-on plante de prière ? Tout un guide pour savoir comment entretenir la plante maranta. 

Pourquoi entretenir la plante de prière ?

Les atouts de Maranta leuconeura ne sont pas qu’esthétiques. Cette indigène brésilienne est difficile à cultiver à l’intérieur. L’origine tropicale suppose un milieu humide qu’une maison ne peut pas garantir. Les débutants et les amateurs se dressent devant le défi comment entretenir la plante maranta. Bien qu’elle soit classée parmi les plantes dépolluantes, ce fait est dubitable. Il y en a qui rafraichissent l’air et peuvent soulager les allergies, mais est-ce la marante en fait partie ?

Pour un œil inexpérimenté, elle peut être associée à un autre spécimen exotique, originaire du côté opposé du globe terrestre : le croton. Plusieurs cultivars de la plante de prière aux feuilles colorées et aux motifs uniques méritent d’être ajoutés aux collections de végétation d’intérieur, qui aime les coins partiellement ensoleillés et humides de la maison, comme la salle de bain par exemple.

Les Marantaceae prennent le nom du botaniste italien Bartoloméo Maranta. En XVI siècle, il en découvre dans la forêt tropicale brésilienne et classifie 20 espèces de plantes vivaces au feuillage persistant.

Communément, on appelle Maranta leuconeura la plante de prière, car la nuit, elle replie ses feuilles comme des mains jointes qui sollicitent quelque chose du Ciel. Un geste étrange, étant donné qu’en général, beaucoup de plantes se referment pendant la nuit et s’étalent pendant la journée.

Une autre variété est appelée « la patte de lapin ».

De quoi dépend l’entretien d’une maranta ?

Tenté de cultiver cette plante exotique vivace ? Comment entretenir la plante maranta à l’intérieur est la question qui vous tracasse.  La première condition à lui créer est l’emplacement : où placer la Maranta ? Elle aime la lumière partielle du soleil. Pour prospérer, la plante de prière nécessite une lumière vive et indirecte avec beaucoup de chaleur et d’humidité. Le contraire fera brûler les feuilles et elles se faneront.

La salle de bain et la cuisine sont propices à la culture. Évitez de placer la plante à proximité de radiateurs, de climatiseurs, de ventilateurs et de fenêtres à courants d’air. Donc, l’air sec est contre indiqué.

Bref, imitez son habitat naturel densément boisé. Pour prévenir la pourriture des racines et éviter un surempotage, la touffe de la maranta leuconeura doit se sentir à l’aise dans un pot plus grand qu’elle-même.

Le sol doit être humide, mais pas trempé. Cette condition n’est pas inconnue à ceux qui entretiennent des plantes d’intérieur. La maranta s’épanouit dans un terreau bien drainé, où se mélangent un substrat standard et un sol riche en mousse de sphaigne rétentrice d’eau. En ajoutant un quart de perlite aux trois quarts de terreau, vous pouvez améliorer le bien-être de votre plante.

Sélectionnez le meilleur terreau 3 pour plantes d’intérieur. Les marantes ralentissent parfois leur croissance et entrent en dormance. Lorsque cela se produit, laissez le sol sécher un peu plus pour éviter la pourriture.

À quelle fréquence arroser la maranta et doit-on la vaporiser ? L’arrosage copieux est recommandé pendant un temps chaud (avec le drainage approprié, bien sûr). Pour ne pas excéder, on peut alterner avec une légère vaporisation d’eau douce non calcaire, à température ambiante.

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Comment entretenir la plante maranta ?

À part la lumière, la température et l’arrosage, une maranta croît activement stimulée avec le bon engrais. Profitez d’un moment d’arrosage, une fois par mois, pour introduire un mélange soluble tout usage, et assurez-vous de bien mouiller toute la zone de la motte.

Une taille n’est pas nécessaire, mais ne laissez pas les feuilles et les tiges fanées ou mortes dans la touffe. Un rempotage s’impose tous les deux ou trois ans pour inspecter les racines, déloger toute terre meuble et raffraîchir.

Les cochenilles et les tétranyques sont les grands ennemis de la plante « qui prie ». Une élimination à la main doit précéder l’application d’un pesticide biologique tel que la pyréthrine ou l’huile de neem.

Vous voulez propager ? Sachez que les deux manières principales, divisions et boutures, sont applicables.

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