Ajouter des fruits pourris dans le compost ? Est-ce bien pour contribuer à la bonne qualité ?

Ce n’est pas difficile d’adopter le jardinage bio, car on peut se produire de l’engrais soi-même. Alors, exit la chimie vu que les résidus de la cuisine peuvent se transformer en compost riche en nutriments, tels que le calcium, le phosphore, le potassium. S’il y a des aliments qu’on ne recommande pas d’y mettre, est-ce que ajouter des fruits pourris dans le compost est un geste bénéfique pour les plantes ? Vous trouverez les pour et les contre dans l’article ci-dessous.

Est-il nécessaire d’ajouter des fruits pourris dans le compost ?

Rien et personne ne vous empêche de composter. Un sur trois considère le compostage comme une pratique diminuant la pollution et améliorant la qualité du sol. Et non, ça ne date pas d’hier ! La première fois qu’on ait officialisé le compostage remonte au début du 20^e siècle. Pendant une période de 30 ans, l’agronome britannique Albert Howard a étudié les couches du compost et a proclamé la méthode Indore. Cela a été une révolution en microbiologie du sol. Sir Albert a constaté que même fertile, un sol pouvait éprouver certaines carences, par exemple en azote. La découverte de Howard a démontré que la conservation du fumier et le compostage des déchets de culture permettaient d’augmenter la matière organique du sol. En recensant les avantages et les inconvénients du jardinage écolo, on comprend pourquoi il devient obligatoire de composter depuis 2024. C’est pourquoi, l’initiation à faire du compost est votre priorité n’importe si vous avez ou pas un terrain à biner. Certains pays, avec l’Autriche en tête, sont des champions en compostage. Les objectifs sont : une meilleure structure du sol qui améliorera sa capacité de retenir l’humidité, un meilleur échange cationique et un taux plus élevé d’infiltration. Est-ce que ajouter des fruits pourris dans le compost contribuera à leur réalisation ?

Quels aliments ne pas mettre dans le compost ?

Le gaspillage alimentaire est une des conséquences du fléau contemporain appelé surconsommation. Pourtant, votre enthousiasme de trier les déchets de cuisine pour les composter doit être attisé parce qu’il y a des aliments à ne pas inclure dans cette pratique utile et nécessaire. Où en sont les fruits pourris et doit-on les jeter ? Absolument pas ! Une dizaine de fruits pourrissent plus vite que les autres. Parmi eux la pomme, la poire, la banane, la pêche et la fraise, très présents à la table. Il n’est pas exclu d’aller au marché et de s’approvisionner de ses favoris, mais horreur, ce qui se passe deux jours après est le comble. Alors, on est obligé de jeter. Et si ajouter des fruits pourris dans le compost s’avère la solution ?

Tous les fruits à une température ambiante mûrissent et se gâtent le long de quelques jours. Est-ce que tous sont susceptibles à mettre dans le composteur ?

Le critère à suivre si l’on veut composter des fruits c’est l’acidité. Et lesquels en contiennent le plus ? Les agrumes. Mais non, on ne vous dit pas de les bannir entièrement, simplement de tester si votre sol est acide ou pas et alors décider. La notoriété de la peau des bananes est publique pour ses différents usages dans le jardin. L’apport en azote, en calcium et en potassium sont les atouts d’un bon nombre de déchets de cuisine et on se demande normalement quel sera l’impact sur les plantes si l’on ose ajouter des fruits pourris dans le compost.

Où mettre les pommes pourries ?

La pomme est la reine sur les étaux, étant le fruit favori des Français. Que faire avec les pommes pourries si vous avez un jardin fruitier ?

Dans des circonstances normales, les pommes peuvent être ajoutées au compostage au fur et à mesure qu’elles ne conviennent plus à la consommation, y compris les aubaines personnelles pendant les mois d’été. Hacher les pommes accélérera sûrement le processus de compostage. Pour réussir son efficacité et éviter les retournements plus fréquents, veillez à ne pas déborder le bac : un volume de 85 kg est suffisant pour une vitesse normale de décomposition. Là où il y a beaucoup de pommes, il est préférable de les superposer avec des pourries et de continuer à faire des couches alternées jusqu’à ce que toute la récolte ait été utilisée.

Si possible, d’autres fruits verts doivent être ajoutés en même temps que les pommes hachées ou dépulpées pour introduire des espaces d’air et des variations dans le mélange.

Il est important de créer le bon rapport vert-brun afin d’éviter que les pommes fermentent et produisent une odeur désagréable. Une partie de matière verte à deux parties de matière brune est recommandée. Pour ne pas compromettre le compost par une proportion élevée de fruits pourris, il faut ajouter un agent de charge pour absorber le liquide et fournir beaucoup d’espaces d’air libre. Cette astuce peut maintenir la décomposition aérobie.

Si vous avez une petite quantité de pommes et avez l’intention de les ajouter à un bac déjà utilisé, une technique simplifiée peut être utilisée. Hachez les fruits entiers et faites-en une couche de deux ou trois de profondeur. Couvrez avec des feuilles humides, de la litière d’animaux végétariens, du compost grossier ou de la vieille paille. Répétez le processus en ajoutant des couches de pomme et de brun jusqu’à ce que les pommes aient été utilisées. Terminez par une couche de bruns pour réduire les odeurs et les insectes nuisibles. En utilisant ce processus de compostage à froid, cela peut prendre jusqu’à deux ans pour produire un compost de bonne qualité.

Comment ajouter des fruits pourris dans le compost en tranchées ?

La vue des fruits traînant sous les arbres est triste et embarrassante. Ils peuvent même attirer des animaux sauvages. Un rôle crucial pour la décomposition jouent les guêpes et les oiseaux.

Creusez une tranchée à travers le jardin d’au moins 30 cm de profondeur. Mettez-y une couche de pommes et enterrez avec la terre creusée. Peu à peu, les petits monticules s’aplatiront. Vous pouvez cultiver sur ce « dépôt » de compost des haricots verts ou des courgettes et des citrouilles. Plus de pommes, plus de tranchées creusées.

De même pour les prunes, les abricots, les cerises, les pêches. Leur décomposition est beaucoup plus rapide par rapport à celle des pommes. Tous ces fruits ont des noyaux et une grande partie d’eux poussent sauvagement, donc, il faut les déterrer. Comme c’est impossible de les dénoyauter, on prend ce risque. Quant au compost prêt, il vaut mieux le tamiser.