Acide urique pour le jardin : comment en faire bon usage ?

Saviez-vous que l’urine contient les principaux nutriments nécessaires au développement des plantes. Grosso modo, un litre d’urine contient environ 6 grammes d’azote, 1 gramme de phosphore et 2 grammes de potassium. Ce sont pour toutes ses bonnes raisons que l’acide urique pour le jardin a de plus en plus la engrais équilibré à action rapide, riche en azote. On vous en dit un peu plus ?

Acide urique pour le jardin : tous ses bienfaits !

Rien de nouveau sous le soleil. En effet, opter pour l’urine comme engrais au jardin n’est pas une pratique nouvelle. Elle fait un retour en force ces derniers années portée par des recherches scientifiques démontrant ses nombreux atouts au jardin. C’est une idée qui tranquillement, mais sûrement fait son chemin parmi les jardiniers concernés par l’écologie, la fertilisation des cultures et les systèmes d’assainissement durable. Comptez 1 litre d’urine /m2 pour les besoins des plantes les moins gourmandes comme les salades et des apports pouvant aller jusqu’à 5 litres pour les plantes plus gourmandes comme les tomates sous serre. Le dosage a toute son importance et une certaine pratique s’impose pour utiliser l’acide urique au mieux. Suivez le guide !

Combinez-le avec du compost !

Vous n’êtes pas sans savoir que les amendements organiques ont pour but d’améliorer la vie microbienne du sol. Et de fil en aiguille, ils favorisent la minéralisation de l’urine puis l’assimilation par les plantes des nutriments qui la composent. De plus ces amendements ont la faculté de compléter les apports en nutriments moins présents ou même absents dans l’urine. Comme ces derniers sont essentiels pour le développement des plantes, nous vous recommandons d’effectuer un apport un litre de compost  par litre d’urine.

Comment procéder ?

Tout d’abord, amendez le sol avec un compost mûr. Ensuite,  vous avez le choix entre de l’urine pure ou diluée avec de l’eau. Dans le premier cas, versez dans un premier temps la totalité de l’urine sur un sol humide. Pour la plupart des légumes, comptez un apport entre 1,5 et 2 litres /m2. Après cela, patientez une dizaine de jours soit le temps nécessaire à la minéralisation de l’urine. Pour les jardiniers les plus prévoyants, prévoyez  10 bidons de 20 litres pour un jardin d’une centaine de mètres carrés. Pour des raisons de sécurité, il est conseillé de diluer fortement l’urine.  Voici ce que nous vous proposons étape par étape :

• diluez 50 cl d’urine dans un arrosoir de 10 lites rempli d’eau
• appliquez la dilution au goulot, au pied des plantes, sur 1m2 de culture
• répétez l’opération sur l’ensemble du potager
• patientez 2 à 3 semaines entre deux applications

Ainsi, environ 5 applications au cours de la saison devraient suffire à apporter  la dose nécessaire aux cultures en tenant compte des conditions climatiques pouvant faire évoluer  quelque peu les besoins. Pour vous donner une idée, en partant du principe qu’une personne produit environ 1 à 2 litres d’urine au quotidien, elle est en mesure de fertiliser 2 à 4 m2 de potager par jour.  Simple, non ?

Quels sont les dangers de l’acide urique pour le jardin ?

C’est très simple l’urine fraîche est naturellement stérile et une personne en bonne santé produit de l’urine saine. Notez que les résidus de produits médicamenteux ou d’hormones qu’elle pourrait éventuellement contenir peuvent être détruits grâce à une période de stockage à température ambiante de 4 semaines. Sachez toutefois que l’excès de sel, comme pour les humains, est  néfaste pour le sol et les plantes. Encore une bonne raison d’en limiter votre consommation pour le bien de vos espaces verts. Attention aussi au meilleur ami de l’homme qui adore faire ses besoins au même endroit.  Vous l’aurez compris, les excès ne sont pas vraiment recommandés ici encore. Prenez donc vos précautions pour ne pas brûler vos cultures. En ce qui concerne l’odeur assez désagréable de l’urine à cause de sa dégradation, ne vous inquiétez pas, elle devrait disparaître très rapidement dans un sol bien aéré et riche en matière organique. Alors convaincu(e) ?

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