Comment booster l’immunité pour éviter la variole du singe ? Que faire avant et après la contamination ?

Si la variole est une maladie virale très contagieuse éradiquée officiellement en 1980, force est de constater que le virus de la variole du singe, lui, est de retour en 2024.  En effet, le comité d’urgence de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a décrété l’état d’urgence de santé publique le 14 août 2024 face à la résurgence des cas de variole du singe en Afrique. Le virus peut se transmettre à l’humain et causer un syndrome dont les manifestations cliniques sont sensiblement analogues à la variole humaine. On vous en dit tout de suite un peu plus dans cet article sur les symptômes et quelques solutions pour booster l’immunité pour éviter la variole du singe.

Comment booster l’immunité pour éviter la variole du singe ?

La variole entraîne l’apparition de pustules contenant une très grande quantité de virus. Avant de parler de protocole de confinement, notez que le risque de contamination est particulièrement élevé en cas de contact avec le contenu des pustules ou de la croûte présente sur la peau. Attention, pour ne rien arranger, si la bouche présente des abcès ou des lésions, la variole peut aussi être transmise via la salive. De plus, les voies respiratoires peuvent constituer une voie d’accès et le virus peut pénétrer dans l’organisme à travers de toutes petites lésions de la peau. Plus grave, les femmes enceintes peuvent le transmettre au fœtus par l’intermédiaire du placenta. Revoyons d’abord les symptômes du virus, quelques pistes préventives et les vaccins en cas de contamination par la variole du singe.

Quels sont les symptômes ?

Voici les principaux symptômes possibles de la variole du singe :

• de la fièvre
• des maux de tête
• des maux de dos
• des douleurs musculaires
• un gonflement des ganglions

De plus une éruption cutanée se produit surtout sur les parties du corps suivantes :

• le visage
• les paumes des mains
• la plante des pieds

Pour ne rien arranger, ces altérations de la peau et des muqueuses peuvent aussi se répandre aux organes suivants :

• la bouche
• les organes génitaux
• l’anus
• les yeux

Pour finir, notez que les premiers symptômes apparaissent environ 5 à 21 jours après la contamination et les personnes infectées restent contagieuses tant qu’elles présentent les symptômes évoqués. D’après ce que l’on sait pour le moment, les symptômes persistent généralement de deux à quatre semaines et disparaissent généralement sans traitement.

Comment booster l’immunité pour éviter la variole du singe ? Doit-on se faire vacciner ?

Il n’y a pas malheureusement pas à ce jour de solutions préventives découvertes pour éviter le virus. Toutefois, un traitement symptomatique en cas de fièvre est possible. Sauf contre-indication, le paracétamol vous permettra de diminuer la fièvre. De même, un traitement antiviral peut être prescrit par un médecin infectiologue. Celui-ci est destiné aux personnes les plus fragiles.La Haute Autorité de santé recommande qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes qui sont les plus exposés au virus comme :

• les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes rapportant des partenaires multiples
• les personnes transgenres multipartenaires
• les travailleurs du sexe
• les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle
• les femmes vivant avec un homme ayant des rapports sexuels avec des hommes à haut très haut risque d’exposition ou avec une personne trans ayant des partenaires multiples
• les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades

L’injection de deux doses d’un vaccin de 3e génération Imvanex® et Jynneos®  avec un écart de 28 jours (35 au maximum) est recommandée chez les personnes non immunisées. Il faut trois doses pour les personnes immunodéprimées mais une dose unique pour les personnes immunisées dans le passé contre la variole. Bonne nouvelle ou non, notez que les personnes ayant déjà été infectées par la variole du singe sont immunisées contre le virus et non donc pas besoin d’être vaccinées. Enfin, pour éviter le grattage de la peau, la surinfection des lésions et la transmission du virus, des antihistaminiques peuvent être prescrits en prenant soin de couvrir les lésions cutanées. Pour finir, le gouvernement a autorisé l’utilisation du TPOXX, ou Tecovirimat pour les cas les plus graves. Il s’agit d’un antiviral qui raccourcit les symptômes de la variole du singe et qui réduit le temps de contagion des personnes concernées. Ce traitement est à prendre dès que la personne est testée positive au virus.

Et vous, pensez-vous que cette épidémie puisse se propager en Europe ? Quelles sont vos craintes ? N’hésitez pas à les partager sur notre page Facebook ! En bonus, un article sur le protocole de confinement pour la variole du singe. A suivre…

Si les techniques, les informations et les conseils contenus dans cet article sont basés sur des études et des sources médicales récentes, ils n’ont pas valeur d’auto-diagnostic médical ou autre traitement et ne peuvent se substituer à des conseils médicaux compétents. Veillez à toujours consulter votre médecin traitant.