Vaccin contre le paludisme : début des tests sur des enfants africains

Aujourd’hui, le 25 avril, c’est la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, une maladie infectieuse transmise par des moustiques, qui cause la mort de plus de 250 000 enfants africains chaque année. Hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le début de différents tests du vaccin contre le paludisme « RTS-S » qui s’avère en effet le plus avancé, mais son efficacité est plutôt limitée. Alors, voilà dans les paragraphes suivants, tout ce que l’on sait !

Vaccin contre le paludisme : efficace ou non ?

À titre d’information, l’autre appellation du vaccin contre le paludisme RTS-S est Mosquirix et il était conçu en 1987 par les scientifiques du géant GlaxoSmithKline. Destiné aux bébés âgés de 6 semaines à 17 mois, ce vaccin est le seul espoir des organisations humanitaires.

Pour lutter contre le paludisme qui ravage le continent africain, mardi, la République du Malawi a donné le feu vert aux tests de ce vaccin expérimental qui doit pouvoir aider à maîtriser la maladie infectieuse causée par les moustiques anophèles. Après le Malawi, ce sont les pays de Ghana et de Kenya qui vont poursuivre la campagne. Ainsi l’OMS espère pouvoir vacciner 360 000 enfants jusqu’à 2020.

Étant donné les composants du vaccin contre le paludisme en question, il s’avère aussi qu’il assure une protection contre l’hépatite B. Le RTS-S avait déjà participé dans une étude effectuée dans sept pays africains, dont les résultats étaient annoncés en avril 2015. Puis, en 2015, l’Agence européenne du médicament a donné une opinion positive sur le Mosquirix.

Lors du déroulement des tests, le vaccin Mosquirix a pu prévenir des cas de paludisme. Ainsi, l’espoir reste vivant ! En plus, le nombre des personnes dont la mort est causée par le paludisme, est diminué de 62%.