Des champs électromagnétiques utilisés pour le traitement du diabète de type 2 chez des animaux

Le traitement du diabète de type 2 a fait l’objet de plusieurs études scientifiques au cours des années. Considéré comme l’un des fléaux du siècle, le diabète est une maladie chronique qui affecte de plus en plus d’individus. Jusqu’à 2014, 422 millions de personnes en souffrent. À ne pas mentionner que cette maladie peut entraîner un tas de complications telles que cécité, insuffisance rénale, accidents vasculaires cérébraux (AVC) et voire des amputations des membres inférieurs. Jusqu’à présent, la thérapie avec du bypass gastrique semblait la plus efficace. Mais, une étude récente a mis les champs électromagnétiques en évidence comme un possible traitement du diabète de type 2 très efficace.

Des champs électromagnétiques utilisés dans le traitement du diabète de type 2

Des chercheurs de l’université de l’Iowa ont peut-être découvert un nouveau moyen sûr et efficace de réguler le taux de la glycémie de façon non invasive. Les tests ont été réalisés sur des souris atteints de diabète. Les petits rongeurs ont été exposés à une combinaison de champs électriques et magnétiques pendant quelques heures par jour. Les scientifiques ont constaté une normalisation de la glycémie ainsi qu’une résistance à l’insuline.

Cette découverte inattendue et surprenante suggère une possible utilisation des champs électromagnétiques (CEM) dans le traitement du diabète de type 2 « à distance ». Calvin Carter, l’un des auteurs principaux de l’étude, précise encore qu’il s’agit d’effets à long terme, ce qui ouvre la voie à une application des CEM pendant le sommeil afin de réguler le diabète pendant toute la journée.

À titre d’information, les champs électromagnétiques sont pratiquement partout. On les retrouve dans les télécommunications et la navigation. De plus, tous les appareils mobiles les utilisent pour fonctionner. Les CEM trouvent aussi une application dans la médecine, en particulier dans l’imagerie par résonance magnétique et l’électroencéphalographie. Cependant, il n’existe pas à ce jour d’information suffisante sur la manière dont ils affectent la biologie.

Actuellement, l’équipe de scientifiques effectue d’autres tests sur des animaux dont la taille et la physiologie sont similaires à celles des humains dans le but de vérifier si des effets pareils se produiront.

Source : University of Iowa Health Care