Santé masculine : ces aliments affectent la fertilité, affirme une étude
Plusieurs sont les substances chimiques pouvant altérer la fertilité des messieurs, c’est un fait. Mais savez-vous que la santé masculine peut être également affectée par certains aliments ? La consommation régulière de pizza, de viande rouge et de produits transformés augmente significativement le risque d’un grand nombre de maladies (troubles cardiovasculaires, cancer) et entraîne une perte de poids ainsi qu’un ventre de bière. Mais les méfaits ne s’arrêtent pas là. Focus sur les découvertes d’une étude assez intéressante.
Santé masculine et spermatozoïdes : les aliments qui impactent la fertilité des hommes
Parue le 21 février 2020 dans le journal JAMA Network Open, l’étude dont il est question était réalisée par des chercheurs danois et présentée à la Société Européenne de Reproduction humaine et d’embryologie. Au cours des analyses, un groupe d’aliments particulier était identifié en tant qu’un tueur principal de la fertilité masculine.
L’étude a porté sur 2 935 jeunes Danois dont les régimes alimentaires étaient étudiés à la loupe dans le but de mieux déterminer la façon dont la nourriture affecte le nombre de leurs spermatozoïdes. Les experts précisent que la quantité de ces derniers est importante à la fois pour le taux de libido et la dysfonction érectile.
Tous les participants à l’étude étaient des hommes qui ont passé un test d’aptitude militaire entre 2008 et 2017. Les chercheurs les ont divisés en quatre groupes en fonction du type d’aliments qu’ils consommaient régulièrement. Voici les catégories :
- Occidentale : cette catégorie était dominée par des frites, aliments transformés, viande rouge, pâtisseries et boissons énergisantes.
- Raisonnable : une prédominance de poisson, poulet, légumes, fruits et eau.
- Danoise classique : viandes transformées, grains entiers, mayonnaise, poisson refroidi, épices et produits laitiers.
- Végétarienne : principalement des légumes, du lait de soja et des œufs.
Les hommes qui suivaient un régime alimentaire « raisonnable », ont profité du plus grand nombre de spermatozoïdes tandis que les adeptes du style « occidental » en ont montré le plus faible. Les végétariens ont remporté la deuxième place, suivis par le groupe de la catégorie danoise classique.
Les chercheurs précisent d’ailleurs que l’étude était réalisée auprès des Danois et que certains facteurs importants n’ont pas été pris en compte. Il s’agit notamment d’une prédisposition génétique à un faible nombre de spermatozoïdes, de facteurs environnementaux, de stress, etc.
Référence :
JAMA Network Open (février 2021) : « Association of Dietary Patterns With Testicular Function in Young Danish Men », Feiby L. Nassan et coll.