La consommation de protéines végétales réduit le risque de décès par démence

Par Claire Xavier
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On vous a déjà parlé des bienfaits incroyables des protéines d’origine végétale et ce n’est pas du tout une surprise qu’elles font beaucoup d’adeptes à travers le monde entier. De plus, il s’avère qu’une telle alimentation serait favorable pour les femmes en ménopause. C’est ce que suggère une étude récente selon les résultats de laquelle la consommation de protéines végétales diminue le risque de décès par démence de 21 %. Allez-vous dire adieu aux protéines animales ?

Manger plus de protéines végétales associé à un risque moins élevé de décès par démence chez la femme

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Au total, 102 521 femmes ménopausées était incluses dans l’étude dont les résultats étaient publiés le 24 février dans le Journal of American Heart Association (JAHA). Concrètement, elles participaient à l’étude dénommée Women’s Health Initiative qui a lieu entre 1993 et 1998 et au début de laquelle les volontaires devaient rapporter leur apport en plantes, en protéines végétales, en œufs, en produits laitiers, en viandes ainsi qu’en fruits de mer. Leur état de santé était suivi jusqu’à 2017.

Pendant la période de suivi, 25 976 décès ont été constatés. Parmi elles, 6993 étaient dues à une maladie cardiovasculaire, 7516 étaient causées par un cancer et 2734 – par démence. Au cours des analyses détaillées, les chercheurs de l’Université de l’Iowa aux États-Unis, ont dévoilé les vertus exceptionnelles de la consommation de protéines végétales.

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Plus précisément, les experts ont constaté que les femmes ménopausées consommant des protéines végétales présentent 9 % moins de risque de décès quelconque. De plus, leur risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire était réduit de 12 %. Mais la découverte la plus spectaculaire concernait le risque de décès par démence qui était 21 % moins élevé.

Sans surprise, la consommation plus élevée de viandes rouges et d’autres protéines d’origine animale était associée à un risque accru de décès non seulement par démence, mais aussi par maladies cardiovasculaires. Les chercheurs américains ont également découvert que la consommation plus importante d’œufs diminue le risque de mourir de démence, mais augmente celui de maladies cardiovasculaires de 24 % ainsi que celui de cancer de 10 %. Ils ne savent pas comment au juste expliquer ce phénomène, mais ils suggèrent un rapport potentiel avec le mode de préparation des œufs ou avec leur accompagnement.

Étude parue dans le Journal of American Heart Association



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