Influence des saisons sur l’homme : une étude suggère que le corps humain reconnaît deux saisons uniquement

Par Claire Xavier
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L’année est divisée en quatre saisons se caractérisant par une durée équivalente ainsi que par un climat et des changements perceptibles dans la nature. En règle générale, l’influence des saisons sur l’homme se traduit par une baisse significative de l’énergie causée par le manque de lumière, ce qui provoque une dépression saisonnière et des troubles de mémoire et d’attention. Cependant, une nouvelle recherche vient de dévoiler des faits assez intéressants à ce propos. Des scientifiques américaines évoquent que le corps humain ne distingue que deux saisons. Lesquels ?

Influence des saisons sur l’homme : il s’avère que l’organisme reconnaît deux saisons uniquement

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Pas de doutes en ce qui concerne le monde végétal : chacune des quatre saisons est marquée par des changements évidents. Mais, la biologie humaine, s’adapte-t-elle également à un tel rythme ? C’est notamment l’objet de l’étude d’un groupe de chercheurs américains de Stanford School of Medeicine. Ils ont découvert que nos organismes reconnaissent non pas quatre, mais deux saisons principales uniquement : fin du printemps et fin de l’automne (début de l’hiver).

À titre d’information, de nombreuses études au cours des années ont révélé que certaines pathologies sont liées aux changements saisonniers. Parmi elles, on compte les allergies, les maladies cardiovasculaires et auto-immunes, les troubles mentaux, l’hypertension et ainsi de suite. Cependant, la variation exacte des processus biologiques et physiologiques avec le déroulement des saisons, reste encore à clarifier.

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Pour étudier ce phénomène plus profondément, les chercheurs américains ont analysé la composition moléculaire de l’organisme de 105 volontaires âgés de 25 à 75 ans pendant 4 ans dans le but d’établir un rapport avec le déroulement saisonnier. Mais les changements constatés ne s’accordaient pas avec les « symptômes » propres aux quatre saisons. L’équipe de scientifiques a découvert que le taux de plus de 1000 molécules dans l’organisme a tendance à fluctuer chaque année et à deux périodes précises : fin du printemps et début de l’hiver. Dans ce cas, on peut dire que le corps humain distingue deux saisons : une froide et une chaude.

Les chercheurs expliquent pourtant que les résultats de cette étude doivent être pris avec du recul parce que les individus analysés sont tous issus de Californie. Les modèles moléculaires de personnes originaires d’autres régions et pays différeront en fonction des changements atmosphériques et environnementales.

Source :

Nature Communications



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