Le soja peut améliorer la vie des femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques

Par Claire Xavier
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Le syndrome des ovaires polykystiques est une maladie hormonale très fréquente chez les femmes en âge d’avoir un enfant. Elle touche une femme sur dix en causant de la fertilité, des règles irréguliers, de la pilosité et de l’acné, mais aussi des troubles cardiovasculaires. Malheureusement, il s’agit d’une condition qui souffre d’un retard au diagnostic ainsi que d’un traitement spécifique. On espère pourtant que les recherches en cours vont améliorer sa compréhension. D’ailleurs, une étude datant de 2016 a identifié le soja comme un moyen d’améliorer la qualité de vie des femmes qui en souffrent. De quoi s’agit-il au juste ?

Le soja à la rescousse des femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques

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Première cause d’infertilité chez la femme, le syndrome des ovaires polykystiques est connu aussi comme dystrophie ovarienne et se traduit par l’incapacité des follicules d’arriver à maturité. Ces derniers s’accumulent, ce qui résulte en l’absence d’ovulation (anovulation). Comme mentionné plus haut, un remède a peut-être été trouvé pour améliorer la vie des femmes. Le mérite en revient à des scientifiques de la Kashan University of Medical Sciences en Iran dont l’étude a paru dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism. Concrètement, les chercheurs ont constaté que le soja réduit les risques de développer des problèmes cardiaques ou des maladies cardiovasculaires chez les femmes atteintes de ce trouble hormonal.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont organisé une expérience impliquant 70 femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Les participantes étaient âgées de 18 à 40 ans et ont été réparties en deux groupes. Les individus du groupe 1 ont reçu des compléments alimentaires à base de soja, une quantité identique à celle de 500 ml de lait de soja. Les femmes appartenant au deuxième groupe ont pris du placébo.

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Après avoir analysé les résultats, les scientifiques ont conclu que les femmes ayant pris des compléments à base de soja présentaient de meilleurs taux d’insuline et des niveaux de mauvais cholestérol moins élevés par rapport à celles qui ont reçu du placébo. Selon les experts, cela est dû aux isoflavones présentes dans le soja. Elles présentent une sous-famille des flavonoïdes et sont très étudiées pour leurs propriétés pseudo-œstrogéniques.

Les auteurs de l’étude conseillent aux femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques d’augmenter leur consommation de soja en incorporant cet aliment précieux dans leur alimentation quotidienne ou en optant pour une supplémentation. Par exemple, une bonne tasse de lait de soja le matin, ça suffit !

Découvrez l’étude dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism



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