Plus la durée de l’obésité est longue, plus le risque de maladie cardiométabolique augmente

Par Claire Xavier
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Considérée comme l’un des maux du siècle, l’obésité touche un grand nombre de personnes dans le monde et elle est à l’origine de plusieurs autres pathologies telles que diabète de type 2, problèmes cardiaques et ainsi de suite. Cependant, une étude récente vient de démontrer que les individus obèses ne partagent pas tous le même risque de développement d’une maladie cardiométabolique. Cela dépend de la durée de l’obésité, expliquent les scientifiques.

La durée de l’obésité augmente le risque d’une maladie cardiométabolique

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Réalisée par Tom Norris et ses collègues de l’Université de Loughborough au Royaume-Uni, l’étude était publiée dans la revue spécialisée PLOS Medicine mardi 8 décembre. Selon les résultats de la recherche, plus la durée de l’obésité est longue, plus le risque de maladie cardiométabolique augmente.

Pour aboutir à ses conclusions, les chercheurs se sont appuyés sur les données de trois études de cohorte de naissance britanniques ayant recueilli des informations concernant l’indice de masse corporelle de 20 746 sujets âgés de 10 à 40 ans. Des risques de facteurs de maladie cardiométabolique comme tension artérielle, cholestérol et hémoglobine glyquée (glycémie ou HbA1c), ont été également évalués.

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Comme nous l’avons déjà laissé entendre, une plus grande durée de l’obésité était associée à un risque plus élevé de développer une maladie cardiométabolique. Cette association était particulièrement prononcée chez la glycémie. Plus précisément, les personnes qui souffraient d’obésité pendant moins de 5 ans présentaient un taux de glycémie supérieur de 5 % par rapport à celles qui n’ont été jamais atteints de cette maladie. Les sujets touchés par obésité pour une période de 20-30 ans avaient un taux d’HbA1c supérieur de 20 %.

Les autres risques de maladies cardiométaboliques (pression artérielle systolique et diastolique, cholestérol à lipoprotéines de haute densité) étaient, eux aussi, liés à la durée de l’obésité mais ceux-ci étaient légèrement atténués.

Les scientifiques précisent que leurs découvertes suggèrent que les recommandations de politique de santé publique visant à prévenir le développement précoce de l’obésité peuvent également aider à diminuer le risque de diabète.

Sources :

MedicalXpress

PLOS Medicine



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