Le dioxyde de titane peut contaminer l’environnement fœtal, alarme l’INRAE

Par Claire Xavier
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L’année dernière, François de Rugy a signé un arrêté suspendant la vente d’aliments contenant l’additif E171 (connu plus communément comme dioxyde de titane) sur le marché en France. Ce règlement est entré en vigueur le 1er janvier 2020. Cependant, la Commission européenne a pris une décision visant à autoriser la vente et l’utilisation de cet additif considéré dangereux surtout pour les femmes enceintes. Une action rejetée par le Parlement européen exigeant l’interdiction complète d’E171. D’ailleurs, une nouvelle recherche alarme sur les dangers de ce dernier pour les fœtus.

Dioxyde de titane ou E171 : un additif nocif pour la santé et interdit en France

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Comme nous l’avons déjà mentionné, l’utilisation de dioxyde de titane est interdite dans les denrées alimentaires en France depuis le 1er janvier 2020. Cette décision définitive a été prise suite à la publication d’un avis de l’Anses alarmant sur le risque potentiellement cancérigène lié à cette substance. D’autres études sont encore en cours ayant pour but d’évaluer les dangers et les risques de l’E171 sur la santé humaine.

D’ailleurs, en outre de l’alimentation (bonbons, chewing-gums, sauces, etc.),  le dioxyde de titane est également présent dans de nombreux autres produits de la vie quotidienne tels que médicaments, peintures, articles d’hygiène et de cosmétique et ainsi de suite.

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De nouvelles preuves liées aux dangers du dioxyde de titane commencent à émerger. Par exemple, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a publié un communiqué le 7 octobre expliquant que des nanoparticules se contenant dans l’additif E171 peuvent contaminer l’environnement fœtal en exposant ainsi le nouveau-né in utéro au dioxyde de titane. Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs ont d’abord collecté les placentas de 22 mères volontaires. Ensuite, ils ont analysé le contenu total en titane y accumulé pendant la grossesse. Une accumulation de dioxyde de titane a été donc constatée.

Le mercredi dernier, le Parlement européen a rejeté la résolution de la Commission européenne cherchant à autoriser la vente et l’utilisation de l’E171. La décision a été prise par 443 vois pour et 118 contre.

Communiqué de l’Anses

Communiqué de l’INRAE



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