Du vin rouge et du fromage pour combattre le déclin cognitif ?
On sait que modifier certaines de nos habitudes alimentaires peut avoir une influence positive sur plusieurs aspects de notre santé. Ainsi, on peut lutter efficacement contre plusieurs maladies comme l’obésité qui, de son côté, a tendance à entraîner des complications telles que diabète, troubles cardiovasculaires et ainsi de suite. Mais peut-on limiter le déclin cognitif lié à l’âge grâce à l’alimentation. Alors, une récente étude américaine fait le point !
Selon une étude, le vin rouge et le fromage permettraient de se prémunir contre le déclin cognitif
Réalisée par des chercheurs d’Iowa State University, l’étude était publiée fin novembre dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Elle portait sur 1787 adultes âgés de 46 à 77 ans entre 2006 et 2016 et a soumis les participants à un test d’intelligence spécifique. Les volontaires devaient aussi fournir des informations détaillées à propos de leur consommation d’aliments tels que fruits, légumes, viandes, poisson et de boissons alcooliques et non alcooliques comme bière, vin, champagne, thé, café. Que révèlent les résultats ?
Surprise ! Bien qu’ils soient indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, pour une fois, ce n’étaient pas les fruits et les légumes qui ont gagné. D’après les résultats de l’étude, le vin rouge et le fromage ont rapporté le prix de meilleurs aliments permettant de limiter le déclin cognitif lié à l’âge.
Plus précisément, le fromage a démontré un effet protecteur contre des troubles cognitifs liés à l’âge. À cela s’ajoute le vin rouge dont la consommation quotidienne était associée à une amélioration des fonctions cognitives. Cependant, il importe de consommer ces deux aliments de manière raisonnable et de les éviter en cas de certains problèmes de santé, si recommandé par un médecin.
Les scientifiques ont fait aussi d’autres découvertes intéressantes. Premièrement, ils ont constaté que manger de l’agneau chaque semaine aurait un effet bénéfique à long terme sur le déclin cognitif. Deuxièmement, la consommation excessive de sel s’avère néfaste surtout pour les individus qui présentent déjà un risque du développement de la maladie d’Alzheimer.
Étude parue dans le Journal of Alzheimer’s Disease