Coronavirus en France : quelle est la situation actuelle dans l’Hexagone
Est-ce l’épidémie de coronavirus en France de retour et l’État, est-il prêt à faire face à une seconde vague ? Voilà deux questions qui alertent les scientifiques depuis quelques jours en raison de la hausse de nombre des nouveaux patients infectés par COVID-19. Actuellement, le SARS-CoV-2 a causé la mort d’un peu plus de 30,000 Français en contaminant 173 304 au total. Ce qui inquiète davantage les autorités, c’est l’aggravation de la situation dans quatre régions.
Coronavirus en France : quelle est la situation actuelle dans l’Hexagone ?
Lors de son allocution télévisée, le 14 juillet, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé que « La France est prête à une seconde vague ». De plus, aujourd’hui, le 16 juillet, le ministre de la Santé a précisé que « Les Français doivent rester prudents et responsables ». À cela s’ajoute également le décret qui rendra le port du masque de nouveau obligatoire dans les lieux publics clos. Olivier Véran a confirmé l’entrée en vigueur de cette mesure dès la semaine prochaine et non dès le 1er août comme prévu. Alors, est-ce que cela signifie que la deuxième vague frappe déjà à nos portes ?
Compte tenu des dernières données d’hier, 15 juillet, 6915 patients atteints de coronavirus ont été hospitalisés. Et bien que le nombre des cas graves en réanimation, soit en baisse, le virus ne cesse pas de circuler. Voici pourquoi, il est crucial de respecter strictement les mesures de protection.
Mais quelles sont au juste les quatre régions où la situation s’est aggravée ? Alors, il s’agit de l’Île-de-France, du Grand Est, des Hauts-de-France et de la Guyane qui ont recueilli 71% des personnes hospitalisées en réanimation. Qui plus est, des signes inquiétants sont suivis de très près dans la Gironde, la Mayenne et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En effet, la situation en Mayenne est suivie à la loupe par les autorités sanitaires en raison de la hausse des nouveaux cas : 50,1 pour 100 000 habitants détectés en seulement 7 jours. Le ministre de la Santé a même décrit la situation comme « problématique » sur France Inter aujourd’hui. Pour limiter donc la propagation du coronavirus, les autorités locales y ont rendu obligatoire le port du masque de protection.