Ces carences alimentaires, peuvent-elles prédire la gravité d’une infection par Covid-19 ?

Par Claire Xavier
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L’alimentation, peut-elle déterminer la gravité de l’infection par Covid-19 ? Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Gand et parue le 22 septembre 2021 dans la revue Nutrients pourrait expliquer pourquoi le coronavirus se manifeste comme un simple rhume chez certaines personnes tandis que d’autres sont admises en soins intensifs. Le facteur ? Deux carences alimentaires ! Éclairage.

Le rôle des carences alimentaires dans la gravité de l’infection par Covid-19

carences alimentaires en zinc et sélénium risque de formes graves du coronavirus Covid-19 étude belge

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Selon les scientifiques de l’Université de Gand, les personnes atteintes d’une forme grave du coronavirus ont une similitude remarquable. Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont analysé le sang de 138 patients positifs au SARS-CoV-2 ayant été admis à deux hôpitaux à Gand. L’un des auteurs de l’étude, le professeur Gijs Du Laing, explique que l’objectif était d’évaluer les taux de certains nutriments dans le sang de ces patients. Il s’agit plus particulièrement de micronutriments comme les vitamines et les minéraux.

Le professeur affirme que grâce à des études précédentes, on sait que les individus présentant des carences alimentaires souffrent davantage de certaines infections virales. Les chercheurs voulaient donc savoir si c’était le cas pour le Covid-19.

carences alimentaires risque de forme sévère de Covid-19 zinc et sélénium nouvelle étude belge

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D’après les résultats de l’étude, presque toutes les personnes atteintes d’une forme grave du virus présentaient une carence importante en sélénium et en zinc à leur admission dans l’hôpital. Parmi les victimes du virus, sept patients sur dix souffraient d’un fort manque de sélénium et de zinc.

Les malades sans carences alimentaires en zinc et sélénium avaient une forme légère de la maladie et se sont rétablis plus rapidement. Les chercheurs ont donc conclu que cela peut être un facteur de risque de formes sévères du virus, voire plus important que le diabète, le cancer, l’obésité et les maladies cardiovasculaires.

Les scientifiques recommandent aux personnes vulnérables de faire attention à leur alimentation et d’inclure plus d’aliments riches en sélénium et en zinc dans leur menu.

Référence :

Nutrients (septembre 2021) : « Course and Survival of COVID-19 Patients with Comorbidities in Relation to the Trace Element Status at Hospital Admission », Gijs Du Laing et coll.



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