Vous voulez profiter du régime pour maigrir Abura ? Est-ce une autre bouée de sauvetage ou un mythe de perte de poids rapide ?
Entamer un régime pour maigrir vous donne l’espoir que la perte de kilos est un jeu d’enfant. Oui et non ! Ça dépend des aliments dans le menu recommandé, de votre métabolisme, du mode de vie que vous menez, de votre volonté, et de bien d’autres facteurs individuels. Donc, se fier à l’aveuglette à un régime minceur signifie de faire des châteaux en Espagne. C’est ça que vous voulez ? Bien sûr, pour en profiter mieux et pas au détriment de votre santé, il faut faire le tour de la question et étudier sous toutes les coutures. Le régime Abura, quésaco ? Gros plan sur une autre bouée de sauvetage ou sur un autre mythe !
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Un régime pour maigrir est une responsabilité !
En premier lieu, comme la plupart des régimes minceur privent le corps d’éléments et de vitamines vitaux, c’est crucial pour la santé de découvrir le pot aux roses pour chacun d’eux avant de jeter le dévolu.
En deuxième lieu, c’est très important de même, d’apprendre à écouter ses propres sensations et par suite, de personnaliser son menu.
Et en troisième lieu, il faut considérer sa tolérance/intolérance envers les différents aliments et trouver la meilleure combinaison fonctionnante.
Quels sont les objectifs du régime Abura ?
Ne vous focalisez pas sur le fait qu’un régime pour maigrir promet une perte de poids rapide ou qu’il est popularisé par des célébrités. Le succès n’est pas le même pour tout le monde.
Par contre, pour ne pas nous culpabiliser pour crier haro sur, nous essaierons de partager quelques propos à ce sujet.
La méthode Abura combine le jeûne intermittent avec un régime céto pour favoriser la perte de poids. Si vous connaissez les deux, peut-être diriez-vous que des secrets n’existent pas. Pourtant, il y a des éléments qui différencient cette méthode du régime classique. Quels en sont les objectifs ?
- Limiter les sucres et les mauvaises graisses dans un menu sans tomber dans la privation extrême qui accompagne trop souvent un régime.
- Adopter une nouvelle façon de s’alimenter et de repartir du bon pied.
- Connaître non seulement les avantages mais aussi les risques potentiels.
Un régime pour maigrir revendique le changement des habitudes alimentaires
Abura, ce n’est pas exactement un régime pour maigrir. C’est plutôt, un mode de nutrition à part entière et il n’est pas question de se priver à outrance. Par exemple, vous pouvez trouver des cookies ou des tacos dans un menu référentiel. Adhérer à cette méthode, c’est modifier sa façon de consommer les aliments afin que les calories ingérées dans la journée soient inférieures à celles qui sont dépensées, et de plus, effectuer des changements dans le mode de vie.
Pour suivre un tel régime, il faut augmenter la proportion de protéines et de lipides ingérés dans chaque menu quotidien tout en diminuant celle des sucres. En effet, sans accès aux glucides pour puiser son carburant quotidien, c’est dans les graisses stockées que l’organisme va aller chercher. C’est la base du régime cétogène, qui recherche la cétose, le moment où le corps puise dans les graisses pour initier une perte de poids. Les légumes ne doivent bien sûr pas être oubliés afin d’avoir une source suffisante de minéraux et de vitamines. Cependant, on évite les fruits, qui sont riches en sucre. D’un point de vue général, il s’agit donc d’un régime hypocalorique.
À cette diminution des sucres quotidiens s’ajoute le jeûne intermittent qui prône une privation de nourriture pendant 16 heures, c’est-à-dire entre 20 heures et midi. Cette longue plage horaire permet au système digestif de se reposer pour inciter la perte de poids. Deux repas par jour sont autorisés par la méthode Abura.
Quelle est la durée admissible du régime pour maigrir Abura ?
Il est possible de suivre le régime Abura de 15 jours à plusieurs mois, selon le nombre de kilos que vous souhaitez perdre. Cependant, ce n’est pas un style d’alimentation recommandé à long terme. En effet, si le jeûne est une habitude saine à adopter au quotidien, le régime céto n’en a pas moins un caractère contraignant, ce qui pourrait entraîner certaines pénuries, notamment en matière de féculents. Une faible consommation de sucre peut être un problème à long terme, surtout si vous faites du sport. La méthode doit donc être considérée comme une parenthèse avant de revenir à des plats plus équilibrés et plus complets qui intègrent fruits et céréales.
Quels sont les effets sur le métabolisme du régime Abura ?
Pour adopter la méthode Abura, vous devez vous familiariser au préalable avec son concept. Il s’agit de s’abstenir de manger pendant un certain nombre d’heures afin de mettre l’organisme en état de cétose : 8 à 12 heures après le dernier repas selon les individus. Une fois dans cette phase, le métabolisme fonctionne à son apogée. Le corps n’a plus de glycogène à consommer pour avancer, il puise donc naturellement dans les tissus adipeux et déloge les graisses stockées.
Étant donné que le régime céto limite également l’apport en glucides, la cétose survient relativement tôt avec la méthode Abura. Lorsque vous aurez besoin d’énergie, vous brûlerez donc des graisses. Plus l’état de cétose persiste longtemps, plus la graisse est brûlée. Il ne sert cependant à rien de prolonger exagérément le temps passé à jeun : l’organisme trouverait très vite des mécanismes de compensation qui lui feraient perdre tout intérêt pour le régime suivi. Fini les dîners tardifs ou un petit carré de chocolat devant la télé !
Le jeûne étant bénéfique met la digestion en attente. Grâce à cette pratique, le corps dispose d’un long créneau horaire pour se détoxifier et se concentrer sur le renouvellement de ses cellules, activer la croissance musculaire, restaurer le système immunitaire, améliorer la qualité du sommeil.
Les inconvénients du régime Abura
Des carences de vitamines et de minéraux peuvent survenir à cause de l’interdiction de manger des fruits et des légumes.
De plus, l’absence de céréales ou de légumineuses peut minimiser les apports en vitamines B, fer, iode, magnésium. Un manque de fibres peut aussi résulter de l’absence de fruits, légumes et céréales et provoquer des maux de ventre, un déséquilibre du microbiote intestinal ou encore de la constipation.
Il est possible que l’individu s’isole de ses contacts sociaux car le rythme des phases impose à éviter les dîners en amis.
Le régime Abura est difficilement compatible avec un régime végétalien, car l’absence de légumineuses et de céréales aurait un impact énorme sur l’apport protéique nécessaire.
Pendant les phases de jeûne et en état de cétose, surtout dans les premiers jours, la détox peut entraîner des maux de tête, une hypoglycémie, des nausées, une mauvaise haleine. Heureusement, les symptômes disparaissent au fil des jours.
La qualité des lipides ingérés est plus qu’importante, car une trop forte concentration d’acides saturés ou « trans » peut entraîner une augmentation du LDL-cholestérol et des risques cardiovasculaires.
Les phases cétoniques ont tendance à acidifier l’urine et à augmenter le risque de formation de calculs rénaux.
Si, objectivement, les deux régimes sont efficaces individuellement (d’un point de vue santé ou perte de poids), le régime Abura, qui les associe, en a encore sous la pédale en ce qui concerne l’impact à long terme sur l’organisme.