Faire bouillir des châtaignes ou les faire rôtir ? Quelles sont les astuces de leur préparation ?
Vous aimez les châtaignes cuites mais vous ne savez pas comment leur enlever la peau. Vaut-il mieux faire bouillir des châtaignes ou les faire rôtir ? Pour quels bienfaits les ramasser et quelles sont les astuces de leur préparation ? On vous dit tout !
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Faire bouillir des châtaignes : pourquoi les mettre dans l’eau ?
Vous êtes tenté de diversifier le menu en préparant une recette avec ces fruits de l’automne. Vous en avez goûté, mais vous n’avez jamais osé vous lancer dans cette épreuve. Pourquoi ? Vous n’avez pas besoin d’un savoir-faire exceptionnel pour traiter les châtaignes. Ce régal pour la saison froide connaît plusieurs options gastronomiques. Soit une soupe réconfortante pour toute la famille, soit un gâteau qui fait partie des recettes exquises. Quoi que soit, un plat ou un dessert, il se prépare de châtaignes comestibles, pas de marrons. Il s’avère que comme avec les champignons, il faut apprendre à faire la différence.
La meilleure variété de châtaigne est la Bouche de Bétizac, qui à l’heure actuelle abonde sur le marché. C’est idéal pour griller et possède une excellente saveur.
Est-il sécuritaire de faire bouillir des châtaignes ? Pour être sûr de leur qualité, il faut les mettre dans une marmite pleine d’eau. Écartez celles qui flottent à la surface. Le danger n’est pas dans la cuisson, mais dans l’incision. C’est la première chose à faire pour faciliter le traitement ultérieur. Faites attention au couteau aiguisé ! Visionnez comment procéder !
Le but est d’ouvrir légèrement les fruits (environ 1,2 cm dans le sens de la longueur), pour rendre le pelage moins difficile après les avoir bouillis. Vous avez besoin d’une dizaine de minutes pour inciser et d’une demi-heure pour faire bouillir. Sortez-les de l’eau bouillonnante en veillant à ne pas vous brûler et attendez qu’ils refroidissent un peu. Épluchez et hachez comme vous l’auriez fait avec les pommes de terre bouillies. Salez, poivrez et assaisonnez à votre goût avec vos épices favorites. La purée obtenue est très nutritionnelle.
Vous pouvez parfumer l’eau bouillante de feuilles de laurier, de zeste d’orange, de bâtons de cannelle ou de clous de girofle. Pourtant, c’est facultatif.
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Comment savoir si les châtaignes sont bien cuites ?
Rien de plus facile ! Sortez un ou deux fruits avec l’écumoire pour vérifier. Touchez la chair jaune avec le couteau, elle doit être bien visible. S’il s’enfonce facilement, cela signifie que la pulpe est molle et crémeuse, donc, bien cuite et prête à l’utilisation.
Commencez à peler lorsque les châtaignes ne sont pas totalement refroidies, mais manipulables.
Certains ajoutent un peu d’huile d’olive pour faciliter le pelage, mais ce n’est pas obligatoire. Au contraire, je pense que cela rendra la manipulation difficile, car les fruits deviendront glissants.
Vous pouvez conserver au frigo jusqu’à 4 jours dans un récipient hermétique, congeler et décongeler dans un sac de congélation, après avoir expulsé le plus d’air possible.
Répétez les mêmes étapes si vous préférez rôtir les châtaignes.
Quels bienfaits des châtaignes cuites ou crues pour la santé ? Et du marronnier d’Inde ?
Les fruits comestibles dont on a parlé dans les paragraphes précédents (en état bouilli ou rôti) combattent la fatigue. La teneur en vitamine C est importante pour la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. Les propriétés anti-oxydantes sont incontestables pour une utilisation intérieure.
Qu’en est-il avec le marronnier d’Inde qu’on voit en abondance dans les parcs et dans les rues ? Les fleurs et les fruits de cette espèce participent à des décoctions et des teintures. Les meilleurs sont les plus récemment cueillis, avec une coque craquelée. Il faut les laisser pendant une semaine sur un plateau pour sécher de leur humidité naturelle. Ensuite, on peut les broyer finement ou hacher.
Le marronnier d’Inde n’a rien à voir avec l’alimentation, c’est un arbre dont les fleurs, les fruits, l’écorce sont utiles pour une pathologie bien précise. Les varices, la thrombophlébite, les hémorroïdes sont les conséquences des parois minces des capillaires et de leur élasticité réduite.
Les deux substances actives isolées du marronnier d’Inde, l’esculine et l’aescine, ont été soumises à des tests cliniques. L’esculine renforce les parois et l’élasticité des capillaires, et l’aescine fluidifie le sang et ralentit la coagulation sanguine, arrêtant ainsi la formation de caillots sanguins et améliorant la microcirculation dans les capillaires. Ce qui est plus surprenant dans cette recherche, c’est que ces substances n’agissent pas séparément, mais uniquement en combinaison de l’une avec l’autre. Avec un apport plus élevé en vitamine C, la prévention contre les varices serait plus que efficace, à condition qu’elle soit cohérente et durable.
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