Pollution de l’air : vivre près des arbres aide à préserver la santé vasculaire

Par Claire Xavier

La pollution de l’air est un phénomène extrêmement nocif pour l’Homme et peut affecter plusieurs aspects de la santé. Il présente un facteur de risque de maladies cardiaques et pulmonaires et était récemment associé à la dégénérescence maculaire. Ces faits inquiétants ont fortement encouragé la tendance des mini-forêts en milieu urbain et il semble que les effets bénéfiques sont déjà au rendez-vous. Selon une étude américaine, vivre à proximité d’espaces verts aide à préserver la santé vasculaire. Focus !

Santé vasculaire : vivre près des arbres contribue à la prévention des dommages dus à la pollution atmosphérique

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Des scientifiques de l’Université de Louisville à Kentucky, aux États-Unis, ont confirmé que vivre à proximité d’espaces verts peut compenser l’impact négatif de la pollution de l’air sur la santé vasculaire. Les résultats étaient présentés dans l’American Journal of Physiology-Heart and Circulatory Physiology. À titre d’information, des recherches précédentes ont associé la présence d’arbres et d’autres végétaux à une baisse de la tension artérielle ainsi qu’à une réduction du risque des maladies cardiaques. Mais le rapport avec les vaisseaux sanguins n’avait pas été pleinement étudié.

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Les scientifiques ont analysé la rigidité artérielle de 73 volontaires âgés en moyenne de 52 ans et souffrant de maladies chroniques telles que diabète, hypertension et obésité. Après avoir pris en compte d’autres facteurs comme tabagisme et activité physique, les auteurs de l’étude ont constaté que les effets des espaces verts ne dépendent pas du tout de la consommation de tabac ni du sport.

Enfin, ils ont conclu que leurs découvertes confirment que vivre près des arbres offre des effets favorables sur la santé vasculaire et que ces derniers s’expliquent, en partie, par l’exposition diminuée aux polluants atmosphériques. Les chercheurs proposent encore de végétaliser les zones urbaines, ce qui serait une excellente manière de prévenir l’impact nocif de la pollution non seulement sur les vaisseaux sanguins, mais sur la santé en général.

Étude parue dans l’American Journal of Physiology-Heart and Circulatory Physiology

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