Une alimentation adaptée, peut-elle réduire le risque de maladie de Parkinson ?

Par Claire Xavier

La maladie de Parkinson est une condition chronique qui évolue lentement et qui se manifeste par l’apparition des symptômes moteurs comme tremblement de repos, lenteur et difficultés de mouvement, troubles de l’équilibre et d’autres. Selon les chiffres de Santé publique France, plus d’un million de Français souffrent d’une maladie neuro-dégénérative. Mais, c’est notamment le Parkinson dont « le nombre de cas a le plus augmenté entre 1990 et 2015 : il est plus que double ». Des données qui s’expliquent par le vieillissement de la population. L’Agence sanitaire ajoute encore qu’en 2030 « le nombre de patients parkinsoniens pourrait augmenter de 56 % ». Dans ce contexte, une nouvelle recherche a étudié le rapport entre le risque de maladie de Parkinson et un régime alimentaire adapté.

Une alimentation adaptée, peut-elle réduire le risque de maladie de Parkinson ou en soulager les symptômes ?

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L’étude dont il est question a paru dans la revue Neurology en octobre dernier et a porté sur 43,864 hommes et femmes âgés de 18 à 94 ans. Les participants étaient suivis pour une période d’environ 17,6 ans : entre 1997 et 2016. Les auteurs de l’étude ont constaté que les régimes alimentaires riches en vitamines C et E pouvaient diminuer le risque de maladie de Parkinson et en soulager les symptômes.

À titre d’information, ces deux vitamines sont transformées en antioxydants par le corps. Donc, d’après les spécialistes, cette propriété antioxydante pourrait « détourner » les dommages cellulaires causés par la maladie neuro-dégénérative. Plus précisément, les antioxydants pourraient aider à contrer les molécules instables, ainsi que le stress oxydatif qui peut entraîner la perte de la dopamine, une caractéristique de la maladie de Parkinson.

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Au cours de l’étude, 465 personnes ont développé la maladie de Parkinson. En prenant en compte des facteurs tels que âge, sexe, indice de masse corporelle et activité physique, les scientifiques ont constaté que les personnes ayant une quantité importante de vitamines C et E dans leur organisme, présentent 32 % moins de risque de maladie de Parkinson par rapport à celles qui en avaient une quantité assez pauvre.

Cependant, l’équipe scientifique souligne que ces observations ne prouvent pas définitivement que ces deux vitamines préviennent la maladie neuro-dégénérative et que plus de recherches supplémentaires seront nécessaires. D’après les experts, il vaut mieux adopter une bonne hygiène de vie : activité physique et régime méditerranéen riche en fruits, légumes et produits à base de céréales complètes.

Sources :

Santé publique France

Revue Neurology

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