Une étude britannique a identifié l’origine de la maladie de Parkinson

Par Claire Xavier

La maladie de Parkinson est une pathologie chronique qui évolue lentement et qui se traduit par des symptômes moteurs tels qu’un tremblement de repos, une lenteur, des difficultés de mouvement, des troubles de l’équilibre et d’autres. En bref, elle provoque la perte progressive des neurones cérébrales. C’est notamment l’âge (75 ans en moyenne) qui est le principal facteur de risque de cette condition neuro-dégénérative qui touche 25 000 personnes annuellement. Pourtant, d’autres facteurs comme l’exposition aux pesticides peut également en augmenter le risque. Récemment, quelques découvertes intéressantes à propos de la maladie ont été effectuées. L’une d’elles pourrait changer la donne dans le traitement.

De nouvelles découvertes à propos de l’origine de la maladie de Parkinson

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Les traitements disponibles actuellement ne sont pas du tout efficaces pour ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson, ainsi que ses symptômes. Mais une découverte prometteuse peut en changer la donne et donner de l’espoir. Il s’agit de l’étude de chercheurs britanniques de l’Université de Cambridge travaillant en collaboration avec des scientifiques de l’Imprerial College de Londres. Les experts ont pu identifier la cause principale de cette maladie chronique, ce qui pourrait contribuer au développement d’un traitement fiable pour en inverser les effets.

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Selon les chercheurs britanniques, le grand responsable de la maladie de Parkinson, c’est la protéine alpha-synucléine. Celle-ci est en effet naturellement présente dans le corps humain et participe de façon importante au développement normal des fonctions cognitives. On la retrouve aussi dans le cœur et d’autres tissus. Cependant, cette protéine peut se décomposer fortement et s’accumuler dans les neurones. Par conséquent, les symptômes de la pathologie ainsi que les troubles moteurs surviennent.

Les résultats de l’étude ont paru le 10 février dans la revue Nature Communications. Les scientifiques britanniques présentent cette découverte encourageante comme un progrès majeur dans la recherche d’un traitement efficace. Ils envisagent une méthode pouvant s’attaquer à cette protéine afin d’inverser ses effets.

Étude publiée dans Nature Communications

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