Existe-t-il un rapport entre la maladie d’Alzheimer et celle du foie gras ?

Par Claire Xavier

Nous vous avons récemment parlé de la maladie du foie gras ou stéatose hépatique non alcoolique en vous présentant ses symptômes, diagnostic et prévention. Aujourd’hui, la NASH (son autre appellation) fait de nouveau objet de notre rubrique consacrée à la santé de l’homme. Cette fois-ci, on va parler du rapport entre le foie gras et la maladie d’Alzheimer. Alors, existe-t-il vraiment et que dit la science ?

Y-a-t-il une corrélation entre la stéatose hépatique non alcoolique et la maladie d’Alzheimer ?

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Rappelons d’abord que la stéatose représente une accumulation anormale de graisses dans les cellules hépatiques (hépatocytes). Cette condition peut d’ailleurs évoluer pour se transformer en formes plus graves comme fibrose, cirrhose, cancer, etc. D’après les données, les diabétiques et les personnes atteintes d’obésité sont plus à risque. Voici pourquoi, il est essentiel d’adopter une alimentation saine et équilibrée et de privilégier l’activité sportive. Effectuer des suivis réguliers chez son médecin généraliste est une autre mesure préventive à ne pas négliger.

L’étude dont il est question a été menée par une équipe américaine de l’Université de Caroline du Sud. Les recherches récentes des scientifiques ont établi un fort rapport entre la stéatose et la neuroinflammation, celle-ci reconnue en tant qu’un stade précurseur des maladies neurodégénératives telles que l’Alzheimer.

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Les scientifiques ont analysé une protéine particulière – la lipocaline 2 (LCN2) dont la quantité augmente considérablement en cas de maladie du foie gras. Plus précisément, c’était notamment le rôle de la lipocaline 2 comme un médiateur potentiel de la neuroinflammation et de la neurodégénérescence en cas de stéatose.

Des essais sur des animaux et in vitro ont dévoilé plusieurs événements biochimiques concernant le lien foie-cerveau. Cela encourage l’hypothèse que la protéine lipocaline 2 participe au processus neuroinflammatoire affectant le cerveau.

Oui, il s’agit vraiment d’une découverte remarquable, mais plus de recherches seront nécessaires pour aboutir à des conclusions définitives.

Étude de l’Université de Caroline du Sud

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