Des techniques de stimulation cérébrale non invasive peuvent diminuer la fréquence du tabagisme

Par Claire Xavier

Nombreuses sont les raisons pour arrêter de fumer : une meilleure santé, une amélioration des récepteurs de goût, des os plus forts et plus encore ! Cependant, dire non aux cigarettes est une tâche particulièrement difficile pour plusieurs fumeurs à travers le monde entier. Mais est-ce que la stimulation cérébrale non invasive peut diminuer le tabagisme ? Selon les découvertes d’un nouvel examen systématique portant sur des essais contrôlés randomisés, cette technique peut réduire la fréquence du tabagisme, c’est-à-dire le nombre de cigarettes par jour, chez les fumeurs dépendants de la nicotine. Les résultats ont paru le 4 août 2021 dans la revue scientifique Addiction.

La stimulation cérébrale non invasive pourrait diminuer le tabagisme

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Compte tenu que la nicotine peut produire des neuro-adaptations dans le cerveau qui rendent l’arrêt du tabac difficile, des chercheurs se sont intéressés à des moyens de traiter la dépendance à la nicotine avec des techniques de stimulation cérébrale non invasive (SCNI). Elles neutralisent l’activité cérébrale anormale associée à l’exposition chronique à la nicotine.

Cette étude a analysé 12 essais contrôlés randomisés utilisant des méthodes de SCNI sur un total de 710 participants souffrant d’une dépendance à la nicotine. À cette fin, une technique de méta-analyse a été utilisée pour comparer les avantages et la sécurité des différents types de SCNI.

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Plusieurs techniques de stimulation cérébrale non invasive ont montré des résultats prometteurs. Mais les meilleurs résultats étaient attribués à la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) à haute fréquence du cortex préfrontal dorsolatéral gauche (dlPFC), qui a été associée à la plus grande réduction de la fréquence du tabagisme. Il est intéressant de noter qu’aucune des méthodes étudiées n’a réduit la gravité de l’envie ni de la dépendance à la nicotine.

Aucune des techniques examinées de stimulation cérébrale non invasive n’a été associée à des taux d’abandon significativement différents de ceux des groupes témoins, ce qui suggère que ce type de traitement est bien toléré.

Sources :

MedicalXpress (août 2021) : « Non-invasive brain stimulation may reduce smoking ».

Addiction (août 2021) : « Efficacy of non-invasive brain stimulation interventions in reducing smoking frequency in patients with nicotine dependence: a systematic review and network meta-analysis of randomized controlled trials », Ping-Tao Tseng et coll.

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