Des chiens dressés à détecter le coronavirus : un projet français assez prometteur !

Par Claire Xavier

Actuellement, on n’utilise que les tests PCR et antigéniques pour confirmer une infection par le Covid-19. Cependant, une étude française très intéressante entre dans une nouvelle phase et nous offre une méthode encourageante de dépistage. Alors, les chiens entraînés, peuvent-ils détecter le coronavirus ? D’après ce projet scientifique, il s’avère que c’est tout à fait possible et que les taux de réussite sont assez prometteurs. Une technique de dépistage particulièrement utile aux médecins. Voyons plus de détails.

Des chiens dressés à détecter le coronavirus : une étude française assez prometteuse

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Grâce à leur incroyable faculté olfactive, les chiens sont entraînés pour détecter des explosifs et des drogues, pour sauvetage et plus encore. Est-ce donc une bonne idée de les dresser à flairer le nouveau coronavirus ? Alors, débutée en mars, une étude scientifique française en donne de l’espoir. Le projet est dénommé Nosaïs et son but consiste à évaluer la capacité éventuelle des chiens de détecter le coronavirus. Compte tenu des résultats encourageants publiés dans la revue scientifique Plos One, la recherche entre dans une nouvelle phase.

Pour parvenir à ces résultats, les auteurs de l’étude ont observé la capacité des chiens entraînés de détecter des échantillons de sueurs originaires de personnes symptomatiques et positives au Covid-19 et d’individus asymptomatiques avec un test PCR négatif. Au total, 177 personnes ont été recrutées pour les fins de l’étude et les échantillons de sueur ont été prélevés à partir de leurs aisselles. Six chiens dressés pendant 1-3 semaines ont participé au projet :

  • 3 chiens de détection d’explosifs
  • 2 chiens de détection de cancer du côlon
  • 1 chien de recherche et de sauvetage

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L’hypothèse des auteurs de l’étude repose sur la capacité des chiens de pouvoir détecter des composés organiques volatils (COV), une faculté confirmée par de nombreuses recherches antérieures. Celles-ci ont démontré que nos amis à quatre pattes peuvent flairer ces composés dans la salive, l’urine, l’haleine et la sueur des humains. Pour ne pas mettre les chiens en danger, les échantillons étaient utilisés pour les séances de formation 24 heures après la collection.

Les auteurs du projet scientifique dévoilent une efficacité entre 76 % et 100 %, mais elle varie selon chaque chien. Cependant, les résultats sont assez prometteurs et les essais vont se poursuivre.

Étude publiée dans la revue Plos One

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