L’usage de cabines de bronzage pourrait augmenter le risque d’endométriose

Par Claire Xavier

Une maladie gynécologique courante mais encore mal connue, l’endométriose affecte une femme sur dix et se caractérise par le développement extérieur du tissu utérin. Autrement dit, celui-ci se forme dans des endroits inhabituels tels qu’ovaires, cavité pelvienne et trompes de Fallope. Dans certains cas, la maladie peut être asymptomatique, mais dans d’autres, elle entraîne des douleurs fortes, des crampes menstruelles sévères, saignements menstruels abondants ou irréguliers et infertilité. Il n’existe pas à ce jour un moyen de la traiter, mais les travaux des scientifiques continuent sans cesse. De plus, la semaine dernière, des chercheurs ont identifié un facteur augmentant le risque d’endométriose : les cabines de bronzage !

Les cabines de bronzage pourraient augmenter de risque de développement d’endométriose

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En plus de présenter un risque élevé de cancer de la peau, l’utilisation de cabines de bronzage pourrait également augmenter celui d’endométriose. Ce sont les données issues d’une étude américaine publiée mercredi dernier, 2 décembre, dans la revue Human Reproduction. À titre d’information, des recherches intérieures ont évoqué un lien entre l’endométriose et le cancer de la peau. L’objectif de l’étude américaine consistait en l’association potentielle entre rayonnement ultraviolet et le risque d’endométriose.

En s’appuyant sur les résultats de leur étude, les chercheurs américains ont dévoilé que l’usage de cabines de bronzage dès le début de l’âge adulte, d’écran solaire ainsi que des coups de soleil antécédents étaient associés à un risque accru d’endométriose. Toutefois, l’exposition résidentielle plus élevée au rayonnement UV présente un risque plus faible.

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Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont étudié les données de 116 429 infirmières américaines âgées de 25 à 42 ans. Les participantes à cette vaste étude ont rempli des questionnaires tous les deux ans concernant leurs informations médicales ainsi que leur exposition à des facteurs de risque de nombreuses maladies. D’autres données comme usage de cabines de bronzage, exposition au soleil, nombre de coups de soleil et de grains de beauté ont été également collectées. Les informations ont été recueillies pendant une période de 26 ans, de 1989 jusqu’en juin 2015.

Les analyses finales comptaient 95 080 femmes dont 4791 étaient diagnostiquées avec endométriose. Les individus ayant recouru aux cabines de bronzage six fois ou plus par an pendant l’adolescence ou au début de l’âge adulte présentaient un risque élevé d’endométriose de 19 %. Leur usage entre 25 et 35 ans à la même fréquence augmentait ce risque à 24 %.

Étude publiée dans Human Reproduction

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