Comment savoir s’il faut ramoner un poêle à bois ? Tout le pourquoi du comment dans cet article !

En hiver, le chauffage bat son plein et pendant les fêtes, nous savons que vous avez autre chose à penser qu’entretenir votre poêle à bois. Toutefois, croyez-nous, il vaut mieux veillez au grain pour ne pas aller au devant de mauvaises surprises.  Comment savoir s’il faut ramoner un poêle à bois ? Quand et pourquoi le faire ? On vous dit tout !

Comment savoir s’il faut ramoner un poêle à bois ?

Le poêle à bois demande un minimum d’entretien pour assurer la sécurité des occupants et maintenir ses performances de chauffage. Si 2 ramonages par an sont obligatoires en France, il est tout à fait possible d’en programmer plus si vous le jugez nécessaire. Plus vous utilisez votre nouveau poêle à bois, plus il aura besoin d’un ramonage. Nous ne saurons que trop vous conseiller de rester attentif(ve) aux différents signaux annonciateurs d’un conduit obstrué. Le cas échéant, ne tardez pas à appeler une entreprise de ramonage.

Gardez à l’esprit que le service de ramonage est indispensable pour nettoyer la créosote qui s’accumule dans les parois internes du conduit d’évacuation de fumée. Quand la couche de cette créosote hautement inflammable s’épaissit, le ramonage devient urgent. Voici quelques-uns des signes annonciateurs vous permettant de savoir s’il faut ramoner votre poêle à bois :

• Une forte odeur de suie au moment d’allumer le feu
• Un ronflement bien audible quand le feu démarre et que la chaleur remonte dans le conduit d’évacuation
• Beaucoup de fumée malgré l’utilisation de bois bien secs
• Une température élevée sur le manteau de cheminée
• Des étincelles qui refoulent vers l’intérieur de l’habitation

Pourquoi doit-on effectuer cette opération ?

Tout d’abord parce que c’est obligatoire ! En effet, le ramonage annuel de votre poêle à bois est une obligation légale. Si cet entretien n’est pas effectué, votre installation de chauffage ne serait pas couverte par votre assurance en cas de sinistre. De plus, c’est une action indispensable pour à la fois assurer la sécurité et optimiser les performances de votre équipement. Le ramonage assure la sécurité et la santé des occupants de votre habitation. Cette opération consiste à déloger les particules et autres saletés qui se seraient accumulées dans le conduit de votre poêle à bois. Ainsi, vous réduirez les risques d’intoxication au monoxyde de carbone et vous assurerez de meilleures performances chauffage.

Quand ramoner le poêle à bois ?

Nous vous conseillons de faire deux ramonages par an. Le premier juste avant la période de chauffe, et le second juste après la fin de la période de chauffage. Si le ramonage annuel doit être effectué par un professionnel, il ne vous est pas interdit de procéder, de temps en temps, à un ramonage partiel. Vous en tirerez sans nul doute les bénéfices à plus ou moins long terme. Au risque de nous répéter, dans ce cas-là, il ne s’agit pas là d’une obligation légale, mais de cette façon, vous améliorerez les performances de votre appareil de chauffage. Enfin, gardez à l’esprit que certains assureurs demandent un certificat de ramonage.

Quel est le prix d’un ramonage de poêle ?

Loi du marché oblige, le prix d’une prestation de ramonage varie comme toujours d’une région à une autre et bien sûr en fonction l’état des conduits d’évacuation. Grosso modo, l’entretien régulier de cet appareil de chauffage contemporain paie ! En effet, comme le professionnel a moins de résidus à gratter et à évacuer, sa prestation baisse. Ainsi, la fourchette de prix dans le domaine du ramonage de poêle varie entre 50€ et 120€.

En général, l’entretien du poêle à bois doit être pris en charge par la personne qui l’utilise : le propriétaire ou le locataire du logement. C’est assez simple : si vous êtes propriétaire d’un logement disposant d’un poêle à bois dans lequel vous vivez, vous prenez en charge son ramonage. Si vous le donnez à louer, c’est votre locataire qui doit prendre en charge le ramonage. Dans un immeuble, le ramonage des cheminées collectives revient aux copropriétaires qui se partagent les frais.

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