Comment savoir si une plante a pris le gel ? Quand essayer de la sauver ?
Lorsqu’une plante semble un petit peu raplapla, elle veut « dire » que quelque chose lui manque : de la lumière, de l’eau, de l’air, des nutriments etc., suivant ses besoins. Mais parfois, c’est le contraire, quand des excès causent des dommages : en été la chaleur et en hiver, le froid. Comment savoir si une plante a pris le gel ? Est-ce qu’on peut la sauver ? Que faire pour la faire reprendre ? Un article sur les signes révélateurs des dommages causés par les gelées.
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Quels dommages cause le gel aux plantes ?
Qu’est-ce qui se passe quand on met un récipient en verre ou en plastique plein d’eau dans le congélateur ? L’un gonfle et l’autre craque. À peu près le même processus physique se déroule dans une plante qui a pris le gel. En s’efforçant de se protéger contre le froid, chacune expulse l’eau de ses cellules vers la périphérie. Elle tente de cette façon d’augmenter les quantités des sels et des sucres dans la sève. Comme cela n’arrive pas toujours, les cellules gèlent et éclatent, parce que les mécanismes biologiques bloquent.
Il est frustrant de voir certaines plantes après une vague de froid, telle un hortensia gelé qui lutte pour survivre. L’un des effets néfastes est la « déshydratation » qui mène à la mort. Et non, ce n’est pas privé de logique. L’eau gelée par le froid ne peut pas atteindre les racines et finalement, la plante épuise ses réserves. On parle de gelée lorsque la température de l’air chute à 0°C et au-dessous.
Comment savoir si une plante a pris le gel pour essayer de la sauver, si possible ? Les caractéristiques distinctes, notamment des feuilles molles et tombantes, de longues fissures sur les troncs d’arbres, et des feuilles qui deviennent progressivement noires sont assez alarmantes.
La bonne nouvelle est que même si une plante perd tout son feuillage après un temps glacial, un brin d’espoir existe. Le pire est si elle semble en excellente santé après un gel. On ne doute pas des dégâts intérieurs et lorsqu’ils se manifestent, des mois passés, c’est irréversiblement tard.
Comment savoir si une plante a pris le gel ?
Comme chez les humains, les symptômes d’une maladie tels que la température et la fièvre se chevauchent, les plantes elles aussi en montrent un ou plusieurs lors de troubles différents. Pour comprendre lequel de tous est survenu, il faut analyser les conditions environnementaux et l’ambiance concrète, sans ignorer la saison.
Si les feuilles sont couvertes de cristaux, la probabilité qu’une plante a pris le gel est grande. De plus, elles peuvent sembler molles et trempées.
Lorsqu’il s’agit de tiges épaisses ou de troncs, apparaissent des fissures longues et étroites. Ce phénomène est typique et fréquent suite à un changement brusque de la température chez les arbres jeunes et vieux à l’écorce lisse.
Les plantes endommagées par le gel peuvent présenter des taches blanches ou jaunes autour des nervures des feuilles, comme si elles sont « exsangues ». En effet, c’est presque vrai, car là, les cellules sont mortes.
Dans le paragraphe précédent, nous avons évoqué une déshydratation qui survenait lorsque la plante avait épuisé ses réserves d’eau et ne pouvait pas en procurer d’autres à cause du gel. C’est fréquent quand un hiver froid suit un automne sec.
Le gel affecte différemment les différentes espèces. Aucun doute qu’une plante a gelé le matin, mais plus tard pendans la journée, elle devient morne, noircit et se fane peu après.
Dans d’autres cas, la plante subit un gel sans manifester quelque trouble car elle a été en dormance, par exemple. Mais quelques mois après, lorsque sa croissance doit commencer ou elle doit se couvrir de fleurs, rien de tel ne se produit, et les causes resteront méconnues. Il sera tard pour la faire reprendre. Pourtant, sauver une plante qui a pris du gel est souvent une mission impossible qui dépend de l’espèce et de la durée du temps pendant lequel elle a été gelée.
Combien de temps faut-il aux plantes pour subir des dommages causés par le gel ?
Les dommages causés par le gel peuvent survenir chaque fois qu’une plante est exposée à des températures glaciales, mais la probabilité et leur étendue dépendent de circonstances concrètes.
Les deux principales sont : combien de temps la plante a été exposée au gel et quelle a été la température pendant ce temps. Le reste dépend de la rusticité de l’espèce et des mesures de protection mises en place auparavant.
Peut-on prévenir le gel ?
Il arrive parfois de déjouer la nature, mais même les jardiniers chevronnés peuvent perdre la bataille. C’est pourquoi, il faut s’informer sur la rusticité d’une culture avant d’en planter. Il est nécessaire aussi de prévenir des moyens protecteurs comme un voile d’hivernage et une serre.
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