Comment recycler les mauvaises herbes ? Est-ce qu’il y en a à tolérer et à redouter ?

Par Marie-Anne Lenormand
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Investir des efforts, du temps et de l’argent dans l’éradication des mauvaises herbes, c’est un projet souvent raté. Elles réapparaissent la saison suivante, plus vertes et vigoureuses que jamais, comme pour se moquer de vous. Que faire pour exploiter son terrain sans problèmes ? Si on tire du profit…comment recycler les mauvaises herbes ? 

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Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe?

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Si on classifie certaines herbes comme mauvaises d’après leur toxicité, leur comestibilité ou tout simplement d’après leur inutilité, il s’avère que quelques-unes doivent être exclues de la liste noire.

Comme le pissenlit et ses bienfaits, qui est un allié du jardinier pour l’enrichissement du sol en phosphore, potassium, cuivre et d’autres nutriments. À en planter, ce serait bien, mais la prolifération est incontrôlable, comme pourtant c’est le cas du pourpier ou de l’ortie.

Étant invasives et envahissantes, faut-il redouter les adventices ? Les deux types peuvent perturber l’équilibre environnemental, et la seule différence entre elles est la façon dont elles se sont propagées : introduites avec un objectif précis ou répandues contre la volonté de l’homme.

Quel que soit leur caractère, on ne peut pas trancher net : celle-ci est mauvaise, celle-là est bonne.

Parce qu’on peut utiliser le mauvais côté des adventices pour diagnostiquer la qualité du sol : alcalin, acide ou neutre. Ces bio-indicateurs doivent changer votre attitude dédaigneuse. Il est important de noter que le terme mauvaise herbe ne se rapporte pas seulement à toute plante qui traîne par terre, mais comprend aussi de petits arbustes : comme la renouée du Japon qui peut perturber un écosystème.

À lire aussi : Quelles sont les plantes invasives au jardin ?

Pourquoi recycler les mauvaises herbes ?

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Les adventices se propagent de plusieurs façons (graines, rhizomes, boutures et stolons) et les facteurs qui les font se multiplier sont quelques-uns. Les insectes volants, les bêtes, les fourmis, le vent, la pluie et les activités dans le jardin. Pour ces raisons, on ne peut pas les éradiquer à jamais, mais seulement les limiter dans le cadre de l’année courante. Les tas de mauvaises herbes arrachées prennent de la place et ayant séché peuvent présenter un risque d’incendie.

Ils peuvent étouffer les plantes indigènes en régénération et abriter des plantes ou des graines envahissantes. Que faire pour s’en débarrasser judicieusement ou pour profiter à bon escient ? Comment recycler les mauvaises herbes et lesquelles exactement ? Si vous n’avez rien en vue pour le plantain, l’ortie, le pissenlit, l’ambroisie, le liseron des haies et d’autres, faites-les impliquer dans du purin, du compost ou comme une couche protectrice de vos cultures.

Comment recycler les mauvaises herbes ?

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Au lieu de transporter les déchets de jardin dans une décharge agréée, profitez-en. Quoi que vous fassiez, soyez prudent en vous équipant de gants et de masque. Faites attention à ne pas laisser échapper des graines et autres parties lors de l’enlèvement et du transport. Une bâche ou du nylon pincés et immobilisés peuvent couvrir votre chargement.

Si vous optez pour la variante compost, ayez en vue que certaines graines survivent et via le compost, vous les transmettrez encore une fois au jardin. Les adventices coupés ayant trouvé une ambiance favorable dans les autres déchets organiques peuvent se répandre et repousser rapidement. C’est pour cela, utilisez le compostage à chaud pour éliminer les graines ou les fragments d’herbes ou au moins, limiter la propagation.

Le paillage est une autre façon de recycler les adventices. Par contre, lui aussi, comporte des risques de prolifération. Cette activité assure la protection du potager, mais pour éviter qu’ils se répandent, il faut les sélectionner. Une mission chronophage qui vaut la chandelle : éliminer les parties comportant des risques.

L’ortie, la prêle, les feuilles de la rhubarbe sont d’excellents composants de purin. Pour quels bienfaits préparer et utiliser est un savoir-faire utile.

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Quelles sont les mauvaises herbes à redouter et exclure absolument ?

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Il y en a de telles qui sont soit toxiques, soit étouffantes. Elles empêchent la croissance des cultures et doivent être détruites et transportées à la décharge.

Sumac empoisonné (Toxicodendron vernix)

Lierre terrestre (Glechoma hederacea)

Quai frisé (Rumex crispus)

Doux-amer (Celastrus)

Herbe à puce (Rhus radicans)

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