La France a suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca
En pleine campagne de vaccination, la France, tout comme d’autres pays européens, a décidé de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca à titre préventif. La décision d’Emmanuel Macron vient juste après l’annonce de suspension du médicament en Allemagne, en Italie et en Espagne. Les États attendent l’avis officiel de l’Agence européenne des médicaments (ЕМА) prévu pour cette semaine. Pour ceux d’entre vous qui n’êtes pas au courant, ce jugement est dû aux plusieurs effets indésirables liés à l’utilisation du vaccin britannique, et, voire quelques cas mortels.
La France vient de suspendre à son tour l’utilisation du vaccin AstraZeneca
Quelques jours après l’autorisation du vaccin Janssen de Johnson & Johnson par l’EMA, une autre arme dans la lutte contre la pandémie de coronavirus vient d’être suspendue dans plusieurs pays à travers le continent européen. Hier, le 15 mars, le chef d’État a pris la décision de « suspendre par précaution » l’utilisation du vaccin AstraZeneca jusqu’à l’annonce officielle de l’Agence européenne des médicaments.
Ce « mouvement » était lancé le 8 mars par l’Autriche qui a freiné l’administration d’un lot des vaccins du laboratoire britannique après la mort d’une infirmière. Depuis, d’autres pays y compris le Danemark, la Norvège et l’Islande ont suivi. Qui plus est, les Pays-Bas ont bloqué l’ensemble du vaccin AstraZeneca. L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont fait de même.
Plusieurs cas ont été rapportés où des personnes vaccinées ont souffert de troubles sanguins potentiellement mortels. Ils se traduisent par une difficulté à coaguler ou bien par le développement de thrombose plus connu comme caillots sanguins. Cependant, les autorités sanitaires précisent qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucun rapport prouvé entre les problèmes mentionnés ci-haut et le médicament britannique, à l’exception de l’enchaînement chronologique.
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé son espoir que la vaccination avec le remède d’AstraZeneca reprendra vite si l’Agence sanitaire le permet. Il a ajouté encore que celle-ci va donner un avis aujourd’hui, le 16 mars, à propos du recours à suivre.
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