Bras aimanté, puces… on démystifie les 5 théories du complot vaccin Covid
Le coronavirus, en particulier son origine, a fait partie de plusieurs théories du complot depuis son déclenchement il y a plus d’un an déjà. Idem pour les vaccins Covid-19. Malgré les efforts des autorités et des professionnels de santé pour lutter contre la désinformation, les conspirations concernant les vaccins continuent à se propager de toute leur force sur la Toile. Bras aimanté après le vaccin Covid, injection de puces, etc. Voici les 5 théories démystifiées selon l’édition prestigieuse Forbes.
5 théories du complot concernant les vaccins Covid-19
Les vaccins contre le coronavirus contiennent une micropuce.
Voici l’une des théories du complot les plus populaires concernant tous les vaccins en général. Les affirmations que ceux-ci contiennent une micropuce ont réémergées avec le développement des sérums contre le coronavirus. Qui plus est, des personnes fraîchement vaccinées ont publié des vidéos sur les réseaux sociaux où elles utilisent un aimant pour identifier la présence de puces électroniques dans leur bras (voir lien dans le premier paragraphe).
Dans un article de Reuters, des experts ont démystifié cette théorie en précisant que les vaccins Covid-19 ne contiennent pas de particules en métal. Si un vaccin contenait de métaux (ce qui n’est pas le cas des sérums autorisés), ils ne vont pas causer une réaction magnétique. « Pour qu’elle puisse attirer un aimant, la quantité de métal dans un vaccin doit être beaucoup plus importante que celle qu’une petite dose de vaccin pourrait comporter », a déclaré un professionnel de santé à Reuters.
Le vaccin Covid-19 modifie nos ADN.
Les modifications de l’ADN des humains par les vaccins Covid à ARN messager est une allégation qui circule sur les réseaux sociaux depuis l’année dernière. Un expert explique à Forbes que c’est littéralement impossible. Une fois le sérum injecté, il fournit des informations spécifiques à nos cellules en leur laissant du temps pour « lire » ces dernières. Ensuite, les cellules fabriquent expertement le minuscule fragment de la protéine Spike à partir des ingrédients et du matériel dont elles disposent déjà. Puis, le système immunitaire s’y attaque en apprenant comment « construire » une défense contre le virus en cas d’une prochaine rencontre. Enfin, après avoir lu les instructions, la cellule détruise l’ARN messager.
Les personnes vaccinées peuvent transmettre des protéines virales à d’autres individus.
Le terme « viral shedding » est devenu particulièrement populaire aux États-Unis et désigne le fait que les individus vaccinés peuvent excréter des particules virales et infecter ainsi d’autres personnes. Les CDC ont pourtant précisé que cela peut survenir lorsqu’un vaccin contient un « virus vivant », ce qui n’est pas le cas des sérums approuvés.
Le vaccin est responsable des variants du SARS-CoV-2.
Voici encore une des théories du complot les plus populaires qui ont apparu au cours du début des campagnes vaccinales. Plusieurs personnes pointent les vaccins comme le grand responsable de l’émergence des variants du Covid-19. Des affirmations rejetées par les experts qui soulignent que les souches ont commencé à émerger avant le développement des vaccins et leur application globale.
Les vaccins ont déjà contribué à un nombre élevé de décès.
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (les CDC) n’ont rapporté aucun lien causal entre les décès enregistrés et le vaccin Covid-19.
Références :
Forbes (juin 2021) : « Microchips, Magnets And Shedding: Here Are 5 (Debunked) Covid Vaccine Conspiracy Theories Spreading Online », Jemima McEvoy.
Reuters (mai 2021) : « Fact Check-‘Magnet test’ does not prove COVID-19 jabs contain metal or a microchip ».
CDC (mai 2021) : « Reported Adverse Events ».