Le point sur les 6 symptômes du syndrome des ovaires polykystiques
Une maladie hormonale très fréquente parmi les femmes en âge de procréer, le syndrome des ovaires polykystiques touche une femme sur dix et cause plusieurs dérèglements. Malheureusement, ce trouble gynécologique souffre d’un retard au diagnostic, ainsi que d’un traitement spécifique. Mais comment savoir si l’on en est atteinte ? Le point sur les symptômes de ce syndrome féminin.
Décryptage des symptômes du syndrome des ovaires polykystiques
Comme son nom l’indique, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) affecte la façon dont fonctionnent les ovaires de la femme. Ces derniers contiennent un grand nombre de follicules inoffensifs dont la taille peut atteindre 8 mm. Ces follicules présentent des sacs sous-développés dans lesquels se développent les ovules. Cependant, en cas de SOPK, ces sacs sont souvent incapables de libérer un ovule et donc, l’ovulation n’arrive pas.
Comme nous avons mentionné plus haut, ce syndrome touche environ une femme sur dix, mais il reste particulièrement difficile de savoir leur nombre exact, car certaines d’elles ne présentent aucun symptôme. Alors, comment se manifeste au juste le SOPK ?
Les symptômes
Les signes et les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques se manifestent généralement à la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine. Ils incluent les indices suivants :
- Des règles irrégulières ou une absence totale du cycle menstruel.
- Des difficultés à tomber enceinte en vue de l’ovulation irrégulière ou absente.
- Une pilosité excessive généralement au niveau du visage, de la poitrine, du dos ou des fesses.
- Prise de poids.
- Cheveux clairsemés et chute de cheveux.
- Peau grasse ou acnéique.
Le SOPK est également associé à un risque accru de développer des problèmes de santé plus tard dans la vie comme le diabète de type 2 et le taux de cholestérol élevé.
Qu’est-ce qui cause le syndrome des ovaires polykystiques ?
La cause exacte du développement du SOPK reste à ce stade inconnue, mais on observe souvent une tendance génétique. Cela est lié notamment à un déséquilibre hormonal, en particulier aux niveaux élevés d’insuline, l’hormone qui régule le taux du sucre dans l’organisme.
Une étude parue dans la revue Cell Metabolism a mis en évidence le rôle de l’épigénétique dans la transmission du SOPK de mère en fille.
Que faire pour soulager le SOPK ?
À l’heure actuelle, il n’existe pas de cure pour le syndrome des ovaires polykystiques, mais les symptômes énumérés plus haut peuvent être traités. Si vous croyez que vous en souffrez, mieux vaut consulter votre médecin généraliste ou votre gynécologue.
Certaines recherches scientifiques ont associé l’alimentation à l’amélioration de la vie des femmes concernées. Par exemple, une étude a dévoilé les effets bénéfiques du régime keto sur le SOPK, tandis qu’une autre a révélé que manger plus de soja peut améliorer la qualité de vie des femmes atteintes.
Source :
National Health Service : « Polycystic ovary syndrome ».