Le régime méditerranéen à la rescousse des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ?

Par Claire Xavier

Rappelons que les médecins conseillent aux femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques de faire attention à ce que leur alimentation soit saine, adaptée et équilibrée. Dans ce contexte, plusieurs programmes alimentaires ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques dans le but d’évaluer leur capacité d’améliorer la vie des patientes atteintes de cette pathologie hormonale. Récemment, nous vous avons parlé des effets bénéfiques du régime cétogène sur le SOPK. Aujourd’hui, nous vous présenterons une autre recherche scientifique ayant étudié l’efficacité d’une alimentation correspondante au régime méditerranéen sur ce trouble hormonal très fréquent chez les femmes.

Le régime méditerranéen, peut-il aider les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ?

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Comme mentionné plus haut, les changements diététiques dans le mode de vie des femmes souffrant de cette pathologie hormonale, présentent un traitement de première intention. Cependant, le programme alimentaire optimal reste à ce moment non connu. Heureusement, les analyses scientifiques continuent de toute leur force en nous dévoilant des découvertes de plus en plus rassurantes. Tel est le cas de l’étude dont nous allons vous parler aujourd’hui. Menée par des chercheurs de l’Université de Sydney, elle était publiée dans la revue Nature Communications le 16 octobre 2020 et avait pour but d’évaluer les effets de l’équilibre dans les macronutriments sur le syndrome des ovaires polykystiques. Explications.

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Selon les experts, le régime méditerranéen peut être étudié scientifiquement dans le cadre d’une intervention potentielle thérapeutique contre le SOPK qui peut engendrer plusieurs troubles graves comme une infertilité ou encore des complications métaboliques. Pour parvenir à cette affirmation, les chercheurs australiens ont mené une expérience sur des souris qui s’est révélée assez prometteuse et encourageante.

Souffrant du syndrome des ovaires polykystiques, les petits rongeurs ont reçu une alimentation basée sur un équilibre particulier de glucides, de lipides et de protéines. Concrètement, il s’agit d’un régime alimentaire qui corresponde à la pratique méditerranéenne. Les scientifiques ont constaté que les souris peuvent ovuler à nouveau, ce qui donne de l’espoir pour un traitement possible du SOPK chez les femmes. Rappelons qu’un tel n’existe pas et que ce sont les symptômes qu’on peut soulager grâce à une amélioration de l’hygiène de vie et à la prise de médicaments.

Comme le rapport alimentaire susmentionné est proche au régime méditerranéen, cette étude fournit la preuve que cette stratégie pourrait avoir le potentiel de restaurer l’ovulation chez les patientes atteintes du SOPK.

Étude publiée dans Nature Communications

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