Faut-il interdire les publicités de malbouffe pour lutter contre l’obésité enfantine ?

Par Claire Xavier

Parmi les maux de siècle qui ont marqué la société contemporaine ces dernières années, il y a le surpoids dû à plusieurs facteurs. Ce n’est pas un secret d’ailleurs que la mauvaise alimentation qui a causé la mort de 11 millions de personnes en 2017, est le plus souvent à l’origine de ce phénomène assez fréquent. Dans ce contexte, une étude britannique met l’accent sur l’obésité infantile et suggère une interdiction partielle des publicités de malbouffe afin de lutter contre ce problème qui s’approfondit et s’aggrave. Qui plus est, la statistique dévoile des chiffres exorbitants : 378 millions d’enfants et d’adolescents à travers le monde entier sont atteints de surpoids.

Interdiction des publicités de malbouffe avant 21 h 00 en tant qu’une approche dans la lutte contre l’obésité enfantine

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De nombreuses organisations ont alarmé à plusieurs reprises sur les publicités pour produits ayant un effet néfaste sur l’environnement. Mais que faire contre celles de malbouffe qui poussent petits et grands à adopter une mauvaise alimentation mettant notre santé en danger et contribuant à l’obésité chez les enfants ? Alors, une nouvelle étude britannique parue dans la revue PLOS Medicine propose une approche insolite et avec raison !

Dr. Olivier Mytton, de l’Université de Cambridge et son équipe ont examiné l’impact d’une éventuelle interdiction des publicités de malbouffe émises sur les chaînes de télé sur l’obésité enfantine. D’après les chercheurs, restreindre les pubs pour les aliments trop gras, sucrés et salés pourrait contribuer significativement à la lutte contre l’obésité chez les petits.

Cependant, il ne s’agit pas d’une suspension complète de ce type de pubs, mais plutôt de réduire leur émission. L’auteur principal de l’étude propose une interdiction des publicités de malbouffe entre 5 h 30 du matin et 21 h 00 du soir. En modélisant ces données, les chercheurs ont pu constater que cette approche insolite réduirait l’obésité enfantine de 40 000.

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Bien que ces mesures s’avèrent efficaces, les chercheurs évoquent un autre problème. Comme les pubs sont littéralement partout (réseaux sociaux, affiches dans la rue, etc.), pas uniquement sur la télé, il serait difficile d’en protéger les enfants. D’autres mesures de prévention nécessaires seront donc nécessaires.

Ce n’est pas nouveau, mais il est utile voire primordial de le rappeler : le surpoids et l’obésité peuvent entraîner de graves conséquences pour la santé telles que cancer, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires et ainsi de suite.

Étude publiée dans PLOS Medicine

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