Lutte contre le coronavirus : le cuivre est-il un nouvel allié ?
Apparu pour la première fois à la fin du mois de décembre 2019 en Chine, le nouveau coronavirus intitulé SARS-CoV-2 n’a pas depuis cessé à ravager le monde. Actuellement, on compte environ 99 millions de cas dont plus de 2 millions de décès. Jusqu’ici, les États-Unis restent le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19. Au cours de la dernière année, des scientifiques ont évalué l’efficacité potentielle d’un grand nombre de traitements dont certains avec succès. Toutefois, le remède miracle n’a pas été trouvé. Le seul espoir restent les campagnes de vaccination qui avancent au quotidien. Cependant, des chercheurs français ont présenté une méthode prometteuse dans la lutte contre le coronavirus où le cuivre joue le rôle principal.
Le cuivre s’invite dans la lutte contre le coronavirus et semble un remède efficace
Le cuivre est un oligo-élément doté de propriétés anti-microbiennes, antivirales et anti-infectieuses. Il aide à contrer les virus et stimule l’immunité en favorisant ainsi la production des anticorps. Qui plus est, il dispose d’effets antioxydants, ce qui lui permet de combattre l’inflammation chronique. Des hôpitaux optent même pour des poignées à base de cuivre pour offrir une protection contre les infections nosocomiales. Mais un autre avantage de ce minéral vient d’être évoqué. Selon des chercheurs du CHU de Saint-Étienne, il pourrait participer à la lutte contre le coronavirus.
Concrètement, il s’agit d’une étude virologique in vitro ayant pour but d’évaluer l’action antivirale du gluconate de cuivre sur le SARS-CoV-2. Les résultats ont paru le 13 décembre 2020 dans le site d’archivage bioRxiv (bio-archive). Comme il s’agit d’une étude in vitro, des tests supplémentaires et plus détaillés seront nécessaires avant d’utiliser le cuivre en tant qu’un traitement. Cependant, les découvertes restent assez prometteuses.
Pour évaluer l’efficacité de cet oligo-élément contre le coronavirus, les chercheurs ont traité des cellules avec du gluconate de cuivre. Ensuite, une souche du SARS-CoV-2 y était inoculé. Après 48 heures d’incubation, les scientifiques ont évalué la multiplication du virus ainsi que le nombre de cellules contaminées. Une réduction des cellules infectées de plus de 70 % a été constatée. Le mécanisme d’action reste pour l’instant inconnu, mais une efficacité directe sur le virus a été démontrée.
Le gluconate de cuivre a éliminé presque la totalité des cellules contaminées, ce qui permet de diminuer significativement la virulence du virus ainsi que sa propagation. Mais comme mentionné plus haut, de nouveaux essais doivent être effectués.
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