Des spécialistes français insistent sur l’immunothérapie pour diminuer le risque de formes graves du coronavirus

Par Claire Xavier
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Depuis le déclenchement de la pandémie de coronavirus, plusieurs moyens de traiter les malades ont été étudiés par des scientifiques du monde entier. Cependant, il n’existe à ce jour aucun traitement miracle du Covid-19. D’ailleurs, 12 professeurs de médecine insistent sur l’autorisation de l’immunothérapie en tant qu’un traitement visant à réduire le risque de formes graves du coronavirus. Leur tribune était publiée dans le journal Le Monde.

Diminuer le risque du développement de formes graves du coronavirus

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Les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies chroniques comme obésité, diabète, pathologies cardiaques ou pulmonaires, cancers, maladies auto-immunes, etc. présentent un risque élevé de développer des formes graves du coronavirus, c’est un fait. Cela augmente aussi leur risque d’hospitalisation. D’après la tribune des spécialistes publiée dans Le Monde, « ces patients n’ont accès à aucun traitement spécifique et sont suivis à domicile par leur médecin, puis hospitalisés en cas d’aggravation ». Et si l’on pouvait réduire ce risque d’hospitalisation ?

Alors, les experts insistent sur l’autorisation de l’immunothérapie passive par les autorités françaises pour traiter le coronavirus. Selon eux, il existe de nouveaux traitements capables de bloquer l’entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules et de « diviser par trois le risque d’hospitalisation ».

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L’immunothérapie passive consiste à donner rapidement à une personne infectée des anticorps pour guérir une infection. La transfusion de plasma sanguin des patients guéris du coronavirus à des personnes hospitalisées et en état grave est un exemple de ce type d’immunothérapie, mais son efficacité s’est révélée plutôt limitée.

Les professeurs en médecine insistent sur l’autorisation de trois médicaments qui stimulent les anticorps (les lymphocytes) capables d’empêcher le virus d’entrer dans les cellules : bamlanivimab, casirivimab et imdévimab.

Le premier médicament, le bamlanivimab a fait l’objet d’une étude américaine dont les résultats se sont révélés assez prometteurs. Publiée le 28 octobre dans le New England Journal of Medicine, l’étude en question montre qu’environ 70 % des participants présentaient un risque réduit d’hospitalisation. En ce qui concerne les deux autres médicaments, les données scientifiques ne sont pas encore publiées. Pourtant, l’Agence américaine des médicaments affirme une diminution rapide de la charge virale chez les patients ayant suivi le traitement.

Sources :

Le Monde

New England Journal of Medicine

Agence américaine des médicaments



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